Paru le 20/11/2012 | Broché 90 pages
Tout public
paroles à Agnès Varda et Hervé Di Rosa | texte de Jacky Vilacèque
Sète | La Pointe Courte
Bien plus qu'une presqu'île, bien plus qu'un quartier, un territoire plutôt, celui d'une famille élargie, une sorte de tribu qui se serait forgé des règles, des habitudes, un mode de vie, un habitat, et qui aurait tissé ses liens sur l'échange, la solidarité, l'amitié.
Au fil des ans, au gré de mes retours sur Sète, j'ai vécu grâce aux « Pointus » des moments inoubliables et je peux témoigner, pour tordre le cou à quelques idées reçues, que la Pointe Courte accueille, partage, et aime à offrir ce qu'elle a de meilleur.
Ce site exceptionnel semble coupé du monde ; on découvre au contraire qu'il s'ouvre sur un immense paysage et qu'il embrasse la terre d'une infinie générosité. J'ai eu envie d'en parler, avec mon langage à moi, celui de l'image, et une fois encore, tandis que je promenais mon objectif, la vie m'a offert de très belles rencontres.
Jacky Vilacèque
Né à Sète (mais pas à la Pointe Courte). Il a suivi une typique scolarité sétoise : école Victor-Hugo, lycée Paul-Valéry avant d'obtenir à Montpellier une maîtrise consacrée à l'humour dans la littérature anglaise contemporaine. Journaliste à 21 ans et très attaché à sa région, il a fait toute sa carrière à Midi Libre où il a notamment été pendant une quinzaine d'années l'unique grand reporter du journal régional. A ce titre, il a couvert une vaste palette de sujets à la fois nationaux et internationaux. Il a collaboré au quotidien Le Monde pour une série de longs articles publiés au rythme d'un par mois pendant un an et consacrés au retour à la vie de Sommières après les terribles inondations de 2002. Ces articles ont été publiés dans un recueil abondamment illustré sous le titre Retour à Sommières (Presses du Languedoc). Il est également co-auteur avec l'avocat montpelliérain François Roux, défenseur notamment de José Bové et des faucheurs d'OGM, d'un essai intitulé En état de légitime révolte (éd. Indigènes).
