Seul parmi les cerfs

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 101 pages
Poids : 810 g
Dimensions : 27cm X 27cm
Date de parution :
EAN : 9782804605421

Seul parmi les cerfs

de

chez La Renaissance du livre

Collection(s) : Les beaux livres du patrimoine

Paru le | Relié 101 pages

Tout public

29.75 Indisponible

photographies Etienne Bauvir, Marc Fasol, Michel Maldague et al.


Quatrième de couverture

Partout autour de nous, le monde bouge, s'agite, change. Et pourtant, là, au plus secret de la forêt, chaque année, depuis des temps très lointains, persiste le brame : spectacle unique, vrai, d'une théâtrale beauté.

Annuellement, la vie du cerf s'organise autour du brame, ces amours si ardentes et brèves. Brame regroupe sous le même mot le cri du cerf - qui s'appelle aussi raire ou bramement - et sa période de rut, laquelle s'étale du 15 septembre au 15 octobre environ.

Ce n'est pas par hasard si la nature a fixé la période de reproduction chez le cerf à la fin de l'été. A cette époque, l'animal est coiffé de bois neufs et se trouve en pleine cervaison, dans sa meilleure condition physique. D'autre part, comme les biches ont une gestation d'environ 240 jours, les naissances auront lieu principalement durant le mois de juin, laissant ainsi aux faons le temps de se fortifier avant l'hiver.

Dans les grands terroirs de chasse, les cerfs ont, d'instinct, des lieux de prédilection pour passer le rut, de même qu'ils en ont pour jeter leurs mues puis refaire leurs bois. Ces places de brame correspondent le plus souvent à des pâtures enclavées dans la forêt, des coupes à blanc, des futaies claires où les cerfs et leurs harpails trouvent espace et nourriture.

Entre la dernière semaine de septembre et les premiers jours d'octobre, une escalade d'agressivité et d'émulation conduit le rut à son apogée. Les cerfs brament alors sans discontinuer, de jour comme de nuit. Constamment sur le qui-vive, ils vont et viennent, s'affairent auprès des biches et les pourchassent sans désemparer. A gorge déployée, dans la forêt abasourdie, ils clament leur passion, s'interpellent, se défient. Les brames, chaudement réitérés, montent, vibrent, s'étirent vers la cime des arbres, témoignant d'une grande effervescence.

Du même auteur : Jean-Luc Duvivier de Fortemps