Collection(s) : J'ai lu
Paru le 31/10/2002 | Broché 221 pages
Tout public
avec la collaboration de Françoise de Maulde
Le 23 novembre 1999, Laurence de la Ferrière quitte le pôle Sud. Elle a pour seul équipement de progression une paire de skis et des voiles, pour seuls liens la rattachant à la civilisation un téléphone satellite et une balise Argos. Harnaché à ses reins, un traîneau de 140 kilos contenant de quoi assurer sa subsistance en autonomie totale. Devant elle, l'étendue blanche à perte de vue d'une terre où aucune vie animale ni végétale n'est possible, et près de 3 000 km à parcourir sous des températures pouvant descendre à - 50°C...
Pendant 73 jours, elle a connu le froid, le vent, les vagues de glace imprévisibles, la peur, la soif, l'épuisement, l'extrême solitude... mais aussi la magie d'un paysage qu'aucun regard humain n'a embrassé avant elle, la volonté de survivre, le désir de repousser ses limites et de progresser coûte que coûte.
Laurence de la Ferrière, elle est née à Casablanca (Maroc). Enfant, puis adolescente très indépendante, elle a une vingtaine d'années lorsqu'elle découvre la haute montagne. Elle part ensuite pour les plus grands sommets du monde : les Alpes, puis l'Himalaya. En 1992, sur l'Everest, elle établit le record mondial féminin d'altitude sans oxygène, à 8 700 mètres. En 1995, elle traverse le Groenland, avant sa première grande rencontre avec l'Antarctique, en 1997.