Rayon Bouddhisme
Shobogenzo : sangai yuishin : le triple monde, le coeur

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XLII-68 pages
Poids : 226 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-35088-217-8
EAN : 9782350882178

Shobogenzo

sangai yuishin
le triple monde, le coeur

De ,

Paru le
Broché XLII-68 pages
traduction du japonais, introduction et annotations de Charles Vacher
postface de Françoise Dastur
photographies de Sugimoto Hiroshi
Tout public

Quatrième de couverture

Dôgen écrit ce texte alors qu'il vient de s'exiler en 1243 loin de Kyoto, de ses débats et combats entre écoles rivales, de la violence et de l'insécurité qui y règnent, pour s'installer dans les montagnes du « nord du nord » du Japon. Il y restera jusqu'à la veille de sa mort survenue en 1253.

Cet exil marque une rupture dans son action et dans sa pensée : entouré de ses élèves, il dirige la construction du grand monastère de Eihei-ji ; il formalise la gouvernance de la communauté des moines, bien décidé à revenir au coeur du bouddhisme : une vision du monde où nous vivons, un monde ouvert, sans clôtures ni divisions, où jouent le manifeste et le secret, le connu et l'inconnu, le dit et les non-dits.

Il rétablit le « triple monde », une notion de la scolastique, dans son état premier qui est le monde où vivent tous les êtres appartenant aux règnes d'existence, l'animal, le végétal et le minéral, en invoquant le « coeur », sans lequel les trois mondes n'existeraient pas. Le « coeur » n'est ni l'esprit, ni le mental, ni la conscience, ni l'âme apposée ou opposée au corps, mais ce lieu non substantiel, complexe, changeant qui noue et dénoue en réponse aux choses et aux événements, qui se résout dans l'universelle vanité.

Fidèle à son style, dense et hétéroclite, alliant des éléments autochtones (langue et sensibilité japonaises, traces de son éducation classique) à des emprunts extérieurs (chinois des sutras, chinois parlé, expressions vernaculaires apprises dans les monastères du continent), il expose l'unité du « triple monde » et du « coeur ».

La traduction française de Charles Vacher, affranchie d'une stricte littéralité, se veut fidèle et en langage simple. Ses nombreuses annotations éclairent le lecteur et lui permettent d'accompagner Dôgen dans sa pensée.

Avis des lecteurs

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