Si vous avez manqué la première partie... : fortune critique, écrits et entretiens, 1982-2007

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 244 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84066-227-3
EAN : 9782840662273

Si vous avez manqué la première partie...

fortune critique, écrits et entretiens, 1982-2007

chez Les presses du réel

Collection(s) : Mamco

Paru le | Broché 244 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Si vous avez manqué la première partie...

Fortune critique, écrits et entretiens, 1982-2007

Voilà un ouvrage au sujet réjouissant par la simplicité de son point de départ et par la complexité virtuellement infinie de ce qu'il rend possible : on y apprend que peindre c'est repeindre ce qui a une première fois, sur la moitié d'un même support, été peint. C'est en effet par ce geste, ce « retard » de l'expressivité, une sorte d'« empêcheur » - ce qu'il qualifie lui-même de façon générique d'acte de duplication - que Bernard Piffaretti est apparu sur la scène de l'art au tout début des années quatre-vingt. Depuis, pour paraphraser une de ses premières déclarations, la peinture ne s'est en aucune manière décidée à le lâcher, engendrant des situations d'une grande variété, paradoxalement dues à une remarquable constance. La diversité des analyses qu'il a su jusqu'à présent provoquer, et dont ce livre restitue la quasi-totalité (entretiens avec l'artiste, textes écrits par lui-même, conférences qu'il a prononcées, exégèses d'historiens de l'art et de critiques, que celles-ci prennent la forme de préfaces de catalogues ou d'essais plus développés, au total près de quarante contributions composant la fortune critique, ici disponible pour la première fois, de Piffaretti), témoigne à elle seule de son impact sur les mémoires. C'est que, entre banalité de la trace et plate virtuosité de sa duplication, entre trivialité du non-sujet et héroïsme sans phrase de sa reprise, Piffaretti s'est donné les moyens d'inventer l'acte de peindre et, avec lui, le tableau, ce que chacune des contributions composant ce volume met singulièrement en valeur. On aura donc compris qu'il s'agit ici, loin de tous les discours et de toutes les pratiques engoncés dans la mort de cet art - lesquels s'apparient fréquemment à l'insistance du regret, bien souvent le premier masque du ressentiment -, de répéter sans cesse la peinture, de la reprendre et de la relancer, c'est-à-dire de la refaire, chaque fois, pour la première fois. Ce que cet ouvrage montre amplement. Et démontre.