Simon de Montfort ou Les fêtes de feu

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 181 pages
Poids : 294 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782844980335

Simon de Montfort ou Les fêtes de feu

de

chez Aubéron

Paru le | Broché 181 pages

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Quatrième de couverture

Sur la scène du grand théâtre de l'Histoire, l'un des plus vils acteurs que la France ait connus est celui qui fait l'objet de ce drame.

Le XIIe siècle est bien entamé lorsqu'un mal pernicieux consume l'Eglise occitane. C'est l'hérésie dite "cathare" que des bonshommes appelés "Parfaits" répandent furtivement dans une population accessible à leurs prêches.

Pour remédier à cette gangrène des âmes, il convient d'employer, de préférence à des prédicateurs en bure et sandales, un parangon de piété différent des tonsurés.

Le pape Innocent III pense à un pèlerin de retour de Terre sainte. Il incarne à merveille toutes les vertus apostoliques.

Cet archange vengeur, c'est Simon de Montfort.

Il accepte d'anéantir les mécréants du Midi. Homme de guerre, son évangélisation sème la terreur. Elle est jonchée d'atrocités dont les culminantes horreurs sont les bûchers purificatoires. Chevalier, le fier Simon déroge sans cesse aux préceptes de son Ordre. Chrétien -ou soit-disant tel-, il déshumanise la religion du Christ. Epoux et père, il entraîne les siens dans ses répressions horrifiques. Capitaine et stratège émérite, il assortit chacune de ses victoires d'actes abominables pour lesquels il n'éprouve aucun remords.

Il veut s'approprier Toulouse. C'est son obsession. Or, l'héroïque cité résiste à ses assauts. Les difficultés s'amoncellent. Les colères et les déceptions affaiblissent jusqu'à la foi des assaillants. L'ardeur des Toulousains ne cesse de se fortifier.

Montfort va-t-il renoncer à son ambitieuse entreprise ? Il aime passionnément la guerre, ses fureurs et ses rougeoyantes convulsions. Sa croisade contre les apostats l'enchante et son apogée doit être la prise de Toulouse. Ensuite, repu de ses sanglants forfaits, il offrira, serein, à sa satanée ribaudaille, une grandiose fête du feu !

Se sent-il observé par Dieu, ce Dieu de miséricorde et de bonté qu'il trahit mais devant lequel il s'agenouille et prie sitôt qu'il a nettoyé son épée ? Comment pourrait-il être désavoué par Lui puisqu'il s'emploie avec acharnement à consolider Son règne ?

Et pourtant...