Slovo, n° 36. Vingt ans après la fin de l'URSS : la jeune recherche en sciences sociales

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 252 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85831-192-7
EAN : 9782858311927

Vingt ans après la fin de l'URSS

la jeune recherche en sciences sociales

chez Presses de l'Inalco

Serie : Slovo. Vol 36

Paru le | Broché 252 pages

Professionnels

Revue
19.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Slovo

L'effondrement de l'URSS en décembre 1991 a engendré une nouvelle configuration politique, économique et sociale dans l'ensemble de l'espace ex-soviétique et bien au-delà, dont les effets ne cessent de se développer depuis vingt ans. L'équilibre tout entier de l'Eurasie, voire du vieux monde dans sa globalité en a été affecté, ouvrant une période d'incertitude, d'interrogations et de conflits advenus ou potentiels qu'il importe d'analyser par des approches pluridisciplinaires, en variant les échelles et en multipliant les expériences sur le terrain.

Le numéro 36 de Slovo est une réponse plurielle, dynamique et en devenir à la question posée sur les chemins empruntés pour « sortir de l'URSS » depuis vingt ans. Une attention particulière est portée à la région caucasienne, notamment la Géorgie, l'Azerbaïdjan, l'Ossétie et aux multiples enjeux politiques, stratégiques et identitaires qui s'y développent depuis deux décennies. Les défis démographiques posés à la Fédération de Russie ainsi que le difficile dialogue de positionnement entre les États de la CEI, l'UE et les États-Unis sont aussi traités dans les travaux en cours. L'Asie centrale, en particulier le Kazakhstan, attire de plus en plus l'attention des chercheurs, historiens, anthropologues et analystes politiques. Enfin, l'étude des minorités semble toujours préoccuper les spécialistes ; que celles-ci soient encore méconnues comme les Komis ou en exil, elles révèlent des convergences avec leurs voisines - majoritaires ou non - autant que des modes d'identification propres.

Le tout forme une belle démonstration de la vitalité des sciences sociales, en particulier de la « jeune recherche » appliquée à une zone en pleine transformation, ouverte aux multiples circuits de la mondialisation, en même temps que repliée dans la douloureuse construction des identités. Une zone également où le poids de l'histoire, des pratiques de pouvoir, des relations sociales, de la mémoire et du non-dit forme un héritage dont il faudra du temps et des générations pour qu'il soit réellement compris avant d'être assumé.