Collection(s) : Amers
Paru le 07/03/2000 | Broché 126 pages
traduits du polonais et présentés par Roger Legras
Adam Michiewicz (1798-1855). Pendant plus d'un siècle, la poésie polonaise doit à lui seul de prendre rang entre Homère, Gœthe et Byron. Pouchkine l'admire. En exil, il devient le premier titulaire de la chaire de langues slaves au Collège de France. Son engagement politique, son romantisme mystique, l'envergure de son œuvre épique n'ont pas fait oublier l'admirable poète des Sonnets de Crimée (1826), où Mickiewiez transpose un ailleurs radieux aux portes de l'Orient, ni celui des Sonnets d'amour (dits aussi Sonnets d'Odessa).
Adam Mickiewiez est né le 24 décembre 1798 à Nowogrodek, en Lithuanie, d'une famille de la petite noblesse. Il fait ses études (de philosophie) à l'université de Wilno. En 1820, il écrit la célèbre Ode à la jeunesse, puis, en 1821, les chants I, II, IV des Aïeux, devenant le chef de file des romantiques polonais. En 1823, il est arrêté et exilé en Russie, où il fréquente les «dissidents».
En 1825, envoyé à Odessa, il y rencontre Alexandre Pouchkine : admiration réeiproque des deux grands poètes.
En 1834, Adam Mickiewiez fait paraître à Paris Pan Tadeusz.
Quinze ans plus tard, il essaie de fonder à Rome une «Légion» polonaise. Devenu veuf, il rejoint en 1855 Constantinople pour y fonder une autre «Légion». Il y meurt de la peste, la même année.
En 1890, ses cendres sont transférées à la Cathédrale du Wawel, à Cracovie.