Paru le 25/03/2019 | Broché 95 pages
Tout public
préface de Mascha Sosno
Sosno, chantre du non lieu, considère dans ses écrits esthétiques, l'Ecole de Nice comme une anomalie statistique et dans son fonctionnement. Il en définit l'esprit et en fait une école en devenir. Si les fondamentaux de l'oeuvre renvoient à la mémoire collective, c'est le concept d'oblitération qui reste au coeur de son travail. Son but : cacher pour mieux montrer. Vue comme une blessure par les philosophes, elle joue avec le temps et l'espace et prend sa dimension de méditation dans la relation qu'elle révèle du plein au vide. Le travail de Sosno s'ouvre à des interprétations multiples par des lecteurs/regardeurs actifs dans la pluralité de ses signifiés. Pourtant l'intellectualisme des années 60/70 a ses limites, ce dont Sosno était conscient, lui le crypteur qui laisse sur le monde, le regard bleu d'un grand passeur.
Fascinée par le génie du lieu, Martine Arrigo-Schwartz est niçoise, peintre-paysagiste et universitaire. Ancienne élève des Beaux-arts d'Angers, licenciée en lettres classiques, licenciée en histoire ancienne et médiévale, docteur en littérature de l'Université de Nice Sophia Antipolis, elle a publié une monographie illustrée du Palais de la Maison de Savoie à Nice et plusieurs essais dont Ame Slave au Pays Bleu ; La Belle Epoque des Chasseurs Alpins ; Les chasseurs Alpins dans la tourmente de la guerre ; Promenade des Anglais, l'histoire d'un mythe. Elle a participé à deux ouvrages collectifs Balade à Nice et dans les Alpes-Maritimes et Promenade(s) des Anglais.