Sous le soleil exactement, le paysage en Provence : du classicisme à la modernité (1750-1920) : expositions, Marseille, Musée des beaux-arts, 18 mai-21 août 2005 ; Montréal, Musée des beaux-arts, 22 septembre 2005-8 janvier 2006

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 265 pages
Poids : 2020 g
Dimensions : 25cm X 29cm
Date de parution :
EAN : 9789053495216

Sous le soleil exactement, le paysage en Provence

du classicisme à la modernité (1750-1920)
expositions, Marseille, Musée des beaux-arts, 18 mai-21 août 2005 ; Montréal, Musée des beaux-arts, 22 septembre 2005-8 janvier 2006

chez Snoeck Publishers

Paru le | Relié 265 pages

Tout public

44.70 Indisponible

Nicolas Cendo, Guy Cogeval, Denis Coutagne et al.


Quatrième de couverture

Retracer l'histoire du paysage en Provence de 1750 à 1920, c'est montrer le rôle primordial du Midi dans le développement d'un genre qui s'est imposé comme majeur et qui a autorisé les expériences les plus novatrices.

Cette histoire du paysage en Provence commence, comme s'attache à le montrer ce catalogue, dès le XVIIIe siècle. C'est avec Joseph Vernet que s'ouvre l'une des plus belles pages de l'histoire du paysage : ses marines, ses tempêtes et, surtout, la célèbre série des ports de France, larges vues spectaculaires, véritables relevés topographiques qui conjuguent les exigences du réalisme à l'étude des variations de la lumière, offriront un modèle à de nombreux artistes, comme Lacroix de Marseille ou Henry d'Arles. Les oeuvres d'artistes aujourd'hui moins connus, comme Jean-Joseph-Xavier Bidauld ou Jean-Antoine Constantin, qui sera le maître de Granet et de Loubon, témoignent de ce penchant pour la simple poésie d'une nature élégiaque qui a en Provence un avant-goût d'Italie.

C'est aussi à Marseille que se constitue au XIXe siècle une véritable école régionale. Autour de la forte personnalité d'Émile Loubon se regroupent des artistes comme Grésy, Engalière, Guigou, Monticelli, qui feront du paysage leur thème de prédilection, explorant par là même des voies nouvelles dans de larges compositions panoramiques où l'étude de la lumière, les contrastes parfois violents et le jeu des empâtements déterminent des moyens d'expression originaux.

L'éclat de sa lumière, la diversité de ses paysages, la beauté de son rivage ont fait de la Provence une terre d'élection, une source d'inspiration, pour les peintres. Certains sites comme la montagne Sainte-Victoire, l'Estaque, Arles ou Saint-Rémy sont à jamais célèbres parce que pour toujours associés aux noms de Cézanne et de Van Gogh. C'est enfin aux portes de Marseille, avec Braque, Derain, Dufy, sur les pas de Cézanne, que s'est jouée l'aventure de la peinture moderne.