Strasbourg 1870 : le journal du siège : 15 juillet-28 septembre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 239 pages
Poids : 650 g
Dimensions : 21cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35578-087-5
EAN : 9782355780875

Strasbourg 1870

le journal du siège
15 juillet-28 septembre

de

chez Place Stanislas

Paru le | Broché 239 pages

Tout public

8.00 Indisponible

introduction et commentaires d'Aline Bouche, David Bourgeois, Marie-Claire Vitoux


Quatrième de couverture

Strasbourg 1870

Le récit du siège d'après le journal inédit d'Ernest Frantz

Le siège, le bombardement et la reddition de Strasbourg durant l'été 1870 marquent un tournant dans l'histoire de l'Alsace, de la France et de l'Europe.

Ce conflit inaugure une nouvelle façon de faire la guerre. La citadelle et les fortifications de la capitale de l'Alsace ne sont plus les seuls objectifs de l'artillerie allemande qui ouvre le feu le 15 août 1870 : les civils constituent désormais les cibles privilégiées d'une guerre qui est aussi psychologique, tandis que des quartiers entiers de la ville sont littéralement rayés de la carte.

Un témoin privilégié, Ernest Frantz, s'est attaché à raconter dans son journal, quotidiennement et méticuleusement, les événements et les malheurs du bombardement. Bien plus qu'une froide énumération de désastres, son texte rend compte de l'écroulement d'un monde et de l'avènement d'une nouvelle puissance : du côté français, la chute d'un empire fautif et le manque de préparation d'une armée vaniteuse et d'une population abasourdie ; du côté prussien, une organisation politique et militaire parfaite, doublée d'un cynisme calculateur enfantant une nouvelle barbarie. L'auteur la repère dans la destruction de la prestigieuse bibliothèque de la ville et dans le bombardement systématique de sa cathédrale.

Malgré ces atteintes, la ville et ses défenseurs offrent à l'ennemi une résistance héroïque de six semaines. Six semaines durant lesquelles 200 000 obus saignent à blanc la ville et ses habitants. Six semaines au terme desquelles la ville doit se rendre et devient la capitale du nouveau Land allemand, comme l'Alsace et la Moselle, qui seront désormais connues sous l'appellation des « provinces perdues ».

Emporté dans le tourbillon d'un chaos qui le dépasse, l'auteur assiste impuissant à la chute de sa ville, véritable tombeau du XIXe siècle finissant. Il nous donna à voir un siège qui fait entrer l'Europe dans la guerre moderne et auquel font douloureusement écho les bombardements des villes martyres des Balkans un siècle plus tard.