Collection(s) : CNRS-sociologie
Paru le 26/06/2003 | Broché 378 pages
Public motivé
Lorsque, à la fin du XIXe siècle, la sociologie est portée sur les fonts baptismaux, la comparaison internationale est présentée par des auteurs comme E. Durkheim ou M. Weber comme l'un des détours méthodologiques les plus fructueux pour l'analyse des institutions et des pratiques sociales.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Comment, à l'heure d'une globalisation multiforme, les différentes sciences de la société - l'économie, l'histoire, les sciences de l'éducation, les sciences politiques, la sociologie... - s'emparent-elles de cette stratégie de recherche ?
Produit de la collaboration étroite de plus d'une vingtaine de chercheurs de spécialités et de nationalités différentes, cet ouvrage répond à deux questions majeures. Quelles sont les principales avancées conceptuelles et empiriques de ces dernières décennies dans le champ des comparaisons internationales ? Comment, dans le quotidien de leurs activités, les chercheurs fabriquent-ils des comparaisons ?
En mêlant en permanence réflexions épistémologiques, considérations méthodologiques concrètes et présentations de travaux empiriques (sur l'école, le temps, le travail...), cet ouvrage offre un panorama aussi original qu'inédit sur l'une des stratégies de recherche les plus fécondes des sciences sociales contemporaines.
Michel Lallement est professeur de sociologie au Conservatoire national des arts et metiers et directeur du GRIOT-CNAM. Il a notamment publié Les Gouvernances de l'emploi (DDB, 1999) et Temps, travail et modes de vie (PUF, 2003).
Jan Spurk est professeur de sociologie à l'université d'Évry et membre du LSCI-CNRS. Il a notamment publié L'Entreprise écartelée (Syllepse, 2000) et Critique de la raison sociale (Syllepse, 2002).