Paru le 21/10/2009 | Relié sous jaquette 187 pages
Tout public
préface Michel Verlinden
Superposure, le premier livre de l'artiste Tigi van Gil.
Photographe et peintre, quelque soit le média ou la technique, Tigi nous transporte dans son univers fantastique, urbain et contemporain. Un monde autour de quatre influences : hédonisme et nature, imaginaire et technologie où sont mêlés abstraction, sensation, ralentissement de l'expressionnisme et accélération du surréalisme.
Il nous expose une nature urbaine que l'on retrouve tout au long du livre comme un fil rouge exprimé par les photos prises à New York. Très graphique, signalétique, automatique... écran géant, néons et tags... très « cosmopolitan » !
Une technologie manifestée par des jeux de filtres et de superpositions. Entre réel et irréel, il nous ouvre son monde, une autre dimension, une distorsion.
Ces photos sont comme une peinture surréaliste, à la recherche de la quatrième dimension. Un clin d'oeil à son compatriote René Magritte. Quel voix peut avoir l'air ? Tigi interprète le son à travers ses photos. L'imaginaire et rêve fantastique aux influences des mythes et des super héros, des comics, d'une fracture, un monde en mutation. Comme un réalisateur, il fait son cinéma, il met en scène ses personnages, il plante son décor.
Il nous présente l'hédonisme sans limite, version masculine où le corps est roi, super boosté. C'est l'homme mis à nu que la société utilise à la fois objet, métro sexuel ou image publicitaire. Tigi lui donne sa dimension, c'est le fils devenu père, le super héros de ses enfants.
Superposure, the first book of the artist Tigi van Gil.
Photographer and painter, whatever the medium or technique, Tigi carries us away into his fantastic, urban and contemporary world. It's a world with four influences : hedonism and nature, imaginary and technology in which abstraction, sensation, are mixed with the slowing-down of expressionism and the speeding-up of surrealism.
He exposes an urban nature which we find like a red thread all through the book, expressed by pictures taken in New York. It is all very graphic, descriptive and automatic... giant screens, neon lights and tags... very « cosmopolitan » !
Technology is shown by the use of layers and superpositions. He opens his world to us, halfway between the real and the unreal, another dimension, a distortion.
These pictures are like a surrealist painting, seeking the fourth dimension. It's a nod in the direction of his compatriot René Magritte. What voice should have the air ? Tigi interprets the sound through his pictures. His imagination and fantastic dreams are influenced by myths and legends, superheroes, comics, by a split, a world in mutation. Like a film director, he is doing his show, directing his characters, he sets up his scenery.
He's presenting us an hedonism with no limits, in a very masculine version where the body is like a king, super boosted. Like a man laid bare, which society uses as an object, a metro sexual and advertising image at the same time. Tigi gives his dimension : he is the son who has become a father, his children's superheros.
