Paru le 15/10/2006 | Broché 94 pages
traduit par du finnois Maurice de Coppet
Arvid Järnefelt (1861-1931) appartient à une famille d'artistes : ses frères Eero et Armas étant devenus célèbres, le premier comme peintre et dessinateur, le second comme musicien et chef d'orchestre. Lui-même étudie tout d'abord les lettres, puis la psychologie, le russe et le droit. Il débute ensuite une carrière administrative qu'il va abandonner rapidement, ayant subi l'influence de Léon Tolstoï. Un temps journaliste, il apprend les métiers de forgeron et de cordonnier, puis, en 1896, il achète une ferme à Lohja. Dès lors il va vivre là, comme écrivain et petit cultivateur, appliquant dans sa vie de tous les jours les principes de Tolstoï. Il milite pour une réforme agraire, convaincu que la terre appartient à tous. Il expose ses idées dans la presse et prend part aux polémiques sur les questions politiques, sociales et religieuses, mais reste surtout intéressé par les conditions de vie de la population rurale. Il débute en littérature, en 1893, avec le roman La patrie, qui sera suivi d'une quarantaine d'oeuvres très diverses : romans, nouvelles, essais, pièces de théâtre. Une partie des textes réunis dans le présent recueil illustrent les préoccupations de Järnefelt quant à la situation des paysans finlandais et l'évolution de la société rurale. Dans d'autres nouvelles, ce sont des animaux (souris, cheval, chien) qui observent les hommes, ne comprenant pas bien ce qui peut motiver certains actes et agissements de ces prétendus enfants de la lumière et du bonheur !
