Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 05/06/2008 | Broché 440 pages
traduction de l'anglais revue et corrigée par Alexandre Du terrail
Sur les traces du serpent
Intrigues familiales, morts suspectes, vengeance, un personnage injustement suspecté de meurtres sordides, un autre, véritable incarnation du Mal que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter, une femme ignominieusement trahie... La jeune Mary Elizabeth Braddon avoua avoir laissé libre cours à son imagination, et rarement un roman victorien aura en effet combiné autant d'éléments mélodramatiques, de rebondissements, dans la plus pure tradition du roman à suspense, l'ironie à la Charles Dickens en plus. À cela s'ajoute la présence d'un type de personnage quasi inconnu dans le roman victorien : celui du détective, dont le rôle sera fondamental pour dénouer les fils d'une histoire particulièrement machiavélique.
Femme de lettres anglaise (1835-1915), Mary Elizabeth Braddon est l'une des écrivaines victoriennes les plus connues. Sur les traces du serpent, écrit en 1860, est sa première tentative romanesque. On trouve dans ce roman tous les ingrédients qui ont bâti la réputation de celle qui, avec Wilkie Collins, a dominé le roman « sensationnel » de la période victorienne. Son immense popularité est due à d'ingénieuses constructions narratives qui lui ont valu l'admiration de Robert Stevenson et Henry James, et ont fait dire à William Thackeray : « Si j'étais capable d'inventer des intrigues comme Miss Braddon, je serais le plus grand écrivain anglais. »