Svinobourg

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 210 pages
Poids : 270 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782020622042

Svinobourg

de

chez Seuil

Paru le | Broché sous jaquette 210 pages

18.30 Indisponible

traduit du russe par Bernard Kreise


Quatrième de couverture

Dans une petite ville perdue comme une porcherie au milieu de la steppe d'une Russie à la fois imaginaire et terriblement ancrée dans la fange du réel, un garçon cherche à exister, immergé dans sa graisse, face au monde malsain des adultes incapables de le comprendre. Ce souvenir d'une enfance douloureuse et solitaire, extravagante aussi, est celui d'un ancien légionnaire enfermé entre les quatre murs d'une prison, peut-être d'un hôpital psychiatrique. Fresque étonnante dans laquelle se mêlent voyous et médecins admirables, dont la mère du narrateur, anciens détenus décérébrés ou chanteurs de psaumes, et d'où émergent des figures fantasques, comme le grand-père, ou pathétiques, comme le père. Face à cette impossibilité d'être, dans la boue et les ordures du quotidien, le garçon est fasciné par la beauté de la mort, par ces vieilles acariâtres qui se succèdent dans la tombe, par le jeu à la mort qui va jusqu'au bord du suicide. Comment manifester son humanité dans cet univers morbide ? Peu à peu, grâce à la richesse de son monde intérieur, le narrateur trouve son chemin vers la vie.

Avec ce premier roman traduit en français, écrit dans un style incisif, l'auteur apparaît comme l'un des écrivains les plus originaux de la jeune génération russe.

Biographie

Dmitri Bortnikov est né à Samara en 1968. Il a entamé des études de médecine qu'il a dû arrêter pour faire son service militaire. Après l'armée, il a effectué des petits boulots : cuisinier, aide-soignant dans une maternité, professeur de danse dans une «maison de redressement» pour jeunes délinquants... Il a également fait un court passage à la Légion étrangère.

Marié, père d'un petit garçon, il vit en France.

Son premier roman, Le Syndrome de Fritz, a été couronné par le Booker Prize russe en 2002.

Du même auteur : Dmitrij Bortnikov