Collection(s) : Recherches Amériques latines
Paru le 17/06/2013 | Broché 249 pages
Public motivé
préface Monique de Saint-Martin
Durant le gouvernement Lula, la gauche brésilienne, les membres du parti des Travailleurs (PT) et des unions syndicales brésiliennes, telles que l'Union unique des travailleurs (CUT), se penchent sur un projet de création et de gestion des fonds de pension.
Pour les syndicalistes, il s'agit de désigner quelle direction donner aux principaux fonds de pension du pays et de voir comment tenter une domestication du capitalisme contemporain brésilien. En effet, le gouvernement Lula et les syndicalistes ont utilisé les ressources issues des finances, notamment les épargnes des fonds de pension, pour financer des investissements productifs qui créent de l'emploi et du revenu à destination de la population brésilienne.
Partant d'une enquête réalisée à la fois au Brésil et en France - dont les syndicalistes brésiliens affirment s'inspirer pour leurs projets de prévoyances -, cet ouvrage touche à des questions centrales du capitalisme contemporain actuel : la retraite complémentaire, le capitalisme des actionnaires, les nouvelles relations entre le capital, le travail et la crise syndicale.
Maria Chaves Jardim, docteur en sciences sociales (Université fédérale de São Carlos), a fait un stage de doctorat à l'EHESS, puis un post-doctorat à la fondation Maison des sciences de l'homme (FMSH). Elle est professeur au département de sociologie à l'Universidade Estadual Paulista Júlio de Mesquita Filho (UNESP-Araraquara/Brésil) et a publié plusieurs livres et articles sur la sociologie économique et la sociologie du travail, dont Entre a solidariedade e o risco, sindicatos e fundos de pensão em tempos de governo Lula (Annablume, 2009) ; A natureza social das finanças (Edusc, 2011) et «La conversion des syndicats brésiliens aux fonds de pension» (Chronique internationale de l'IRES, n° 118, mai 2009).