Collection(s) : Langues et cultures du Bénin
Paru le 26/01/2010 | Broché 368 pages
Public motivé
Syntaxe et lexicologie du FON-GBE
Cet ouvrage est un extrait de la Thèse de Doctorat d'Etat ès Lettres et Sciences Humaines soutenue par l'auteur en janvier 1991 à la Sorbonne Nouvelle (Paris III). Conforme à la logique qui prescrit à la description linguistique d'aller de la plus petite unité linguistiquement pertinente à la plus grande, cette étude prend appui sur la description des sons de la langue fon (Bénin) qu'elle approfondit au moyen des notions de phonologie paradigmatique et de phonologie syntagmatique. Elle revient ensuite sur toutes les autres étapes de la description linguistique pour offrir de la langue fon une analyse exhaustive et rigoureuse. Ainsi ont été successivement abordés, dans l'ordre prescrit par son option théorique et l'orthodoxie en la matière, la morphophonologie, l'identification des catégories grammaticales, la synthématique (étude des mots dérivés et / ou composés) la syntagmatique (le syntagme nominal et le syntagme verbal), la fonctionématique (l'étude des fonctions et de leurs rapports), l'énoncématique (étude des propositions en rapport avec les types d'énoncé). Enfin la dernière partie de l'ouvrage a été consacrée à l'étude du lexique fon avec une approche adaptée aux spécificités structurelles de la langue fon.
Albert Bienvenu Akoha est Professeur de linguistique générale et africaine dans les Universités Nationales du Bénin. C'est après l'étude des humanités gréco-latines à Tours (France) que ce chercheur est allé à la linguistique africaine. Auteur d'une thèse de 3e cycle soutenue en 1980 à la Sorbonne Nouvelle (Paris III) sur le nominal et le syntagme nominal du fongbè, il poursuit, dix ans après, son entreprise de description systématique et complète de la langue fon qu'il se refuse par ailleurs à détacher de celle de la culture fon. Ces études furent alors sanctionnées par cette remarquable thèse de doctorat d'Etat ès Lettres et Sciences Humaines soutenue à la Sorbonne Nouvelle (Paris III) en 1991. Les nombreux travaux qui jalonnent la carrière de ce professeur d'Université sont marqués autant par leur rigueur scientifique que par le respect pointilleux des traditions orales africaines dans ce qu'elles ont d'original, de spécifique et d'universel.
