Collection(s) : Philosophie, épistémologie
Paru le 19/09/2001 | Broché 333 pages
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La Science de la logique, de son principe à son terme, met en œuvre un concept qui est garant de l'intelligibilité du concret auquel elle se trouve ordonnée comme à sa propre réalité substantielle. La nécessité qu'elle déploie n'a donc rien à voir avec une contrainte extérieure : moyen terme du tout, elle fournit en réalité la clé de l'intelligibilité des figures de la Phénoménologie de l'esprit, en s'ouvrant, de par son dynamisme propre, à une compréhension nouvelle de l'universalité de l'esprit sous sa double modalité de nature et d'histoire. Ainsi déjoue-t-elle le jugement convenu pour qui Hegel serait le père d'un système rigide faisant litière de toute liberté, et soumettant événements et contingences au carcan de ses énoncés.
Gwendoline Jarczyk, docteur d'Etat, professeur invitée au Centre Sèvres (Paris), prolonge actuellement sa réflexion sur ce thème en publiant, chez Ellipses, une trilogie dont les deux premiers volumes ont récemment vu le jour : Le négatif ou l'écriture de l'autre dans la Logique de Hegel (1999) et Le mal défiguré. Etude sur la pensée de Hegel (2000) ; le troisième ouvrage aura pour titre : Au confluent de la mort. L'universel et le singulier dans la philosophie de Hegel. En cosignature avec Pierre-Jean Labarrière, elle a publié en outre de nouvelles versions françaises de la Science de la logique (Aubier), de la Phénoménologie de l'esprit (Gallimard), des Traités et des Sermons de Maître Eckhart (Albin Michel), ainsi que des études sur ces deux auteurs.
