Paru le 01/01/2008 | Broché 387 pages
Public motivé
ouvrage publié sous la direction scientifique des Archives d'Etat de Genève | de La Salévienne | et de l'Université de Savoie | postface Catherine Santschi
Valleiry, un village sans histoire ou une histoire à jamais perdue ? Certains ont pu le croire surtout après la destruction du village en août 1944 par les flammes. C'était sans compter les documents exhumés par une équipe de chercheurs aux Archives d'État de Genève.
Au Moyen-âge, deux communautés distinctes se partagent la commune actuelle de Valleiry, les communiers de La Joux et ceux de Valleiry. Pendant près de quatre siècles les deux villages ont des destinées différentes. Pour l'essentiel de leurs droits, et surtout de leurs devoirs, ils dépendent de deux seigneuries différentes, mais toutes deux religieuses, qui ne doivent allégeance ni aux comtes de Genevois, ni à ceux de Savoie. Une situation singulière et complexe, presque une enclave, dans ce territoire proche de Genève, et qui ne va pas sans poser des problèmes de relations avec les voisins. Par l'invasion bernoise de 1536, les deux communautés sont unies dans leur destin et rejoignent la toute récente république de Genève et en épousent sous la contrainte la religion réformée.
Il faudra attendre 1754 pour que Valleiry et La Joux deviennent savoyardes, soit 353 ans après leurs voisins et soient unies dans la même commune.
Christian Guilleré est professeur d'histoire médiévale à l'Université de Savoie
Catherine Santschi est archiviste d'État honoraire de Genève
Emilie Gaydon est étudiante à l'Université de Savoie master d'histoire
Cécile Mantio est professeur certifié, master d'histoire
Catherine Hermann est docteur en histoire
Cédric Mottier est diplômé de l'EHESS