Paru le 04/02/2002 | Broché 229 pages
Tout public
préface Louis Pauwels
Ecrivain et peintre, Alika Lindbergh traverse la vie et ses rencontres : André Breton et l'épopée surréaliste, Orson Welles, Bernard Heuvelmans dont elle fut l'amie, Yul Brynner dont elle fut l'amante, Scott Lindbergh dont elle fut l'épouse.
Cette autobiographie est un précieux témoignage sur une bonne partie de la seconde moitié du 20e siècle. Envoûtante, bouleversante parfois, elle nous révèle une personnalité hors du commun, et nous entraîne dans un monde mystérieux à la découverte d'un univers empli de sensibilité et de générosité.
«Depuis l'enfance, j'ai aimé les maudits et fraternisé avec eux : ceux qu'on cloue aux portes des granges, ceux qu'on brûle en place publique, ceux qu'on éradique parce qu'ils ne sont bons que morts. Innocents de tout crime, hormis celui de n'être pas conformes à la stupidité dominante, j'ai toujours pris leur parti contre elle, parce que je ne puis adhérer à aucun concept qui relève de l'exclusion, du racisme ou de ce que j'appelle spécisme, ce racisme extra-spécifique qui entache tous nos rapports avec les autres espèces, animales ou végétales, au nom d'une supériorité que nous avons nous-mêmes décidée, nous prenant comme étalon». (Extrait)
Née en 1929, fille du poète liégeois Hubert Dubois, l'auteur du Testament d'une fée s'installe à Paris en mai 1950 avec Bernard Heuvelmans. En 1954 paraît son premier roman (sous le pseudonyme de Monique Watteau) La Colère végétale. Dès 1962, elle expose ses peintures surréalistes. Elle a été une figure de Saint-Germain-des-Prés, entourée de Mouloudji, Léonor Fini, José-André Lacour, Michel Simon, et bien d'autres.
