Textes critiques : 1889-1892 : de l'impressionnisme au symbolisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XXXII-159 pages
Poids : 234 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782840560319

Textes critiques

1889-1892
de l'impressionnisme au symbolisme

de

chez Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris

Collection(s) : Beaux-arts histoire

Paru le | Broché XXXII-159 pages

Etudiants

7.00 Indisponible

préface Remy de Gourmont


Quatrième de couverture

On peut considérer son texte consacré à Gauguin comme la formulation la plus systématique de la doctrine symboliste :

«L'œuvre d'art devra être :

1° idéiste, puisque son idéal unique sera l'expression de l'Idée ;

2° symboliste, puisqu'elle exprimera cette idée par des formes ;

3° synthétique, puiqu'elle écrira ces formes, ces signes, selon un mode de compréhension générale ; 4° subjective, puisque l'objet n'y sera jamais considéré en tant qu'objet, mais en tant que signe d'idée perçu par le sujet ; 5° (c'est une conséquence) décorative, car la peinture décorative proprement dite, telle que l'ont comprise les Egyptiens, très probablement les Grecs et les Primitifs, n'est rien autre chose qu'une manifestation d'art à la fois subjectif, synthétique, symboliste et idéiste.»

A quoi Aurier ajoute que tout cela n'est rien si l'artiste n'est pas pourvu de «cette transcendantale émotivité si grande et si précieuse qui fait frissonner l'âme devant le drame ondoyant des abstractions.»

Biographie

Poète, romancier et critique, mort à vingt-sept ans, Albert Aurier (1865-1892) se trouva dès ses années d'étudiant engagé dans ce mouvement littéraire de la fin du siècle qu'on appela les Décadents.

Il fut l'un des fondateurs du Mercure de France, dont il devint le critique d'art et collabora aussi à La Plume, au Décadent, au Moderniste, à la Revue encyclopédique. Ses écrits y côtoyaient ceux de Barbey d'Aurevilly, René Ghil, Mallarmé, Rachilde, Verlaine, Charles Morice, Huysmans...

La force de son originalité faisait autorité dans ce monde où on aimait et comprenait la peinture impressionniste et symboliste.

On lui doit des études sur Monet. Pissaro, Degas, Renoir. Gauguin, Van Gogh, Moreau, Odilon Redon. Ses œuvres complètes, parues en 1893, un an après sa mort, sous le titre d'Œuvres posthumes, dans une édition préparée par Rémy de Gourmont, se composent de quatre livres, dont le troisième, qui fait l'objet de la présente édition, regroupe l'ensemble de ses écrits sur l'art.