Textes critiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 445 pages
Poids : 545 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-92616-20-0
EAN : 9791092616200

Textes critiques

de

chez Post-éditions

Paru le | Broché 445 pages

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édition établie et annotée par Miguel Armas et Luc Chessel | présentation de Luc Chessel


Quatrième de couverture

Textes critiques

« La critique idéale d'un film ne pourrait être qu'une synthèse des questions qui fondent ce film : donc une oeuvre parallèle, sa réfraction dans le milieu verbal. Mais le défaut de celle-ci est d'être encore faite de mots, soumis à l'analyse et aux contours. La seule critique de Sommarlek a pour titre Le Septième Sceau ; la seule critique véritable d'un film ne peut être qu'un autre film. »

Recueillis pour la première fois depuis leur publication entre 1950 et 1969, les textes critiques de Jacques Rivette constituent une trajectoire étincelante et radicale à travers le cinéma moderne. Au sein des expériences collectives des Cahiers du cinéma et de la Nouvelle Vague, et parallèlement à la poursuite de son propre travail de cinéaste, Rivette invente une écriture critique singulière et passionnée, attentive aux transformations incessantes de l'art de la « mise en scène » dans les films d'Alfred Hitchcock, Roberto Rossellini, Howard Hawks, Jean Renoir, S.M. Eisenstein, Kenji Mizoguchi ou Ingmar Bergman. Cet ensemble, rendu disponible dans son intégralité, est augmenté d'un choix d'écrits inédits et prolongé par un précieux dialogue entre le cinéaste et Hélène Frappat, « Le secret et la loi » (1999).

Biographie

Jacques Rivette, né à Rouen en 1928 et mort à Paris en 2016, est l'auteur d'une vingtaine de films importants s'étalant sur six décennies, du Coup du berger (1956) à 36 vues du pic Saint-Loup (2009), en passant par Paris nous appartient (1961), La Religieuse (1966), L'Amour fou (1968), le monumental Out 1 (1971), Céline et Julie vont en bateau (1974), Le Pont du Nord (1980), La Belle Noiseuse (1991), Va savoir (2001) ou Ne touchez pas la hache (2006).
Sa place singulière dans le cinéma français se dessine dès l'expérience critique collective des Cahiers du cinéma des années 1950-1960, où il publie des textes majeurs, en parallèle des premiers tournages d'un groupe d'amis qui devait recevoir le nom de Nouvelle Vague. La grande cohérence thématique de son oeuvre filmée, traversée par les fils rouges du secret, du complot et du jeu, et marquée par sa fidélité à une constellation d'actrices et d'acteurs rendus à la liberté, continuent de donner un statut à part à celui qui déclarait en 1968 : « Tous les films sont sur le théâtre, il n'y a pas d'autre sujet ».