- Les suppliantes
- Les Perses
- Les sept contre Thèbes
- Prométhée enchaîné
- Agamemnon
- Les Choéphores
- Les Euménides
Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 19/06/2004 | Broché 300 pages
traduit du grec ancien par Dimitri T. Analis
Pourquoi une nouvelle traduction d'Eschyle ? Dimitri T. Analis s'est évidemment posé la question. «Le monde, la société, la relation avec la langue évoluent. Être classique ne signifie pas refuser le changement.»
Il n'est pas indifférent que Dimitri T. Analis - écrivain de langue française, auteur de plusieurs recueils de poèmes, d'essais sur l'art et les voyages, et d'ouvrages sur les relations internationales - se soit attelé à une tâche d'une telle envergure. Il a étudié les classiques à l'école en grec ancien et les a vu représenter, en grec moderne, au théâtre Hérode Atticus ou à Épidaure. Que veut-il nous faire entendre ? Qu'une mélodie a survécu à travers les millénaires ; que ce théâtre-là peut émouvoir le spectateur d'aujourd'hui ; que, simplifié sans être trahi, il a des choses à nous dire. L'oeuvre est vivante : c'est le rôle des poètes de la soustraire aux érudits et aux universitaires et de la rendre au public pour lequel elle a été écrite.
Né à Éleusis en Attique en 525 avant notre ère, dans une famille aristocratique, Eschyle commence à écrire très tôt pour le théâtre et remporte son premier concours dramatique en 484. Sa réputation, qui s'étend rapidement, conduit Hiéron, tyran de Syracuse et protecteur des arts, à l'inviter à sa cour lors de son second séjour en Sicile. Il meurt en 456 à Gela (Sicile). De son oeuvre abondante (quatre-vingt-dix pièces), seules sept tragédies nous sont parvenues.