Collection(s) : Romantisme et modernités
Paru le 25/03/2009 | Relié 333 pages
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La redécouverte de l'oeuvre de Théodore de Banville (1823-1891) s'effectue à petits pas depuis un certain nombre d'années. La publication critique de ses Oeuvres Poétiques Complètes en huit volumes par une équipe internationale de chercheurs, entre 1994 et 2001 (Éditions Champion) ; les deux volumes d'anthologie consacrés à la Critique littéraire, artistique et musicale choisie, en 2003 (Éditions Champion) et la récente publication des Lettres à Auguste Poulet-Malassis en 2006 (toujours chez Champion) ont amené tout naturellement Philippe Andrès, pionnier en France dans la recherche banvillienne, à faire le point sur la complexité d'une oeuvre et d'un homme qu'il considère comme un carrefour dans l'histoire littéraire et artistique du XIXe siècle. Cette biographie, qui ne vise pas à l'exhaustivité, se veut une synthèse rigoureuse et claire, issue des travaux les plus récents consacrés au poète parnassien, au dramaturge, au conteur en prose et au critique littéraire et esthétique qu'était Banville, notamment comme infatigable collaborateur de journaux. Auteur incontournable pour la jeune génération, mais se refusant à jouer le rôle de maître à penser, Théodore de Banville n'eut de cesse de renouveler la tradition lyrique française tout en faisant évoluer son écriture poétique ou narrative vers des formes plus modernes auxquelles ses contemporains étaient particulièrement sensibles. Gardien du Temple et en même temps aventurier de la plume dans un monde en perpétuel mouvement, Banville se veut original tant par sa discrétion que par sa provocation funambulesque, source d'éternelle jeunesse, en dehors de toute école littéraire.
Philippe Andrès, professeur agrégé de Lettres modernes et Habilité à diriger des Recherches, enseigne au lycée Condorcet de Méru dans l'Oise (France). Il a consacré trente ans de sa vie intellectuelle à faire émerger l'oeuvre de Banville hors de l'oubli dans lequel elle était injustement tombée, pour tenter de lui redonner sa place dans l'édifice si riche et complexe du monde littéraire et artistique du XIXe siècle.
