Théophile-Alexandre Steinlen : chroniqueur d'une fin de siècle. chronist des Fin de siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 225 pages
Poids : 1254 g
Dimensions : 23cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-88-86995-88-7
EAN : 9788886995887

Théophile-Alexandre Steinlen

chroniqueur d'une fin de siècle

chez Pagine Arte

Paru le | Broché 225 pages

Tout public

40.00 Indisponible

préface Rudolf Velhagen, Sylvie Gonzalez, Anna Lisa Galizia, Matteo Bianchi


Quatrième de couverture

Concernant l'actualité de Steinlen, l'on retrouve une affinité entre son oeuvre et les intenses séquences d'Agnès Varda empreintes de mélancolie où l'oeil attendri de la cinéaste suit les glaneuses et les glaneurs dans leurs tristes pérégrinations solitaires, comme des figures sorties des tableaux de Millet et des planches de Steinlen pour échapper à la désolation du paysage contemporain. En effet, notre système global est capable de produire de nouveaux pauvres, des marginaux relégués dans une zone de souffrance où l'on ne peut prétendre à plus rien. Il est bien possible que Steinlen aurait fait le même film qu'Agnès Varda qui illustre, avec sincérité et vive sympathie, les épisodes de la dure vie de ceux qui se traînent en ville et dans la campagne à la recherche des restes laissés de côté par notre société de consommation en perte de valeurs.


Steinlens Aktualität zeigt sich darin, dass die Intensität seines Werkes verwandt ist mit den von Melancholie durchdrungenen Filmsequenzen von Agnès Varda - dort, wo der warmherzige Blick der Filmemacherin den glaneuses et glaneurs (« Ährenleser ») auf ihren traurigen und einsamen Wanderungen folgt, Figuren, welche den Bildern Millets und den Tafeln Steinlens entsprungen zu sein scheinen und versuchen, der Trostlosigkeit der heutigen Landschaft zu entkommen. In der Tat ist unser globalisiertes System fähig, neue Arme zu produzieren, Randständige, welche in eine Zone abgedrängt werden, in der sie von allem ausgeschlossen bleiben. Vielleicht würde Steinlen den gleichen Film wie Agnès Varda drehen, die mit aufrichtiger Anteilnahme und grosser Sympathie Episoden aus dem schwierigen Leben jener zeigt, die sich durch Stadt und Land schleppen, um zu sammeln, was mit fortschreitendem Werteverlust an den Rändern unserer Konsumgesellschaft liegen geblieben ist.