Théories économiques de la firme

Quatrième de couverture

Théorie économiques de la firme

Par-delà les essais de spécification pionniers, notamment ceux de Frank Knight ou de Ronald Coase, l'analyse théorique de la firme a connu une inflexion significative depuis près d'un demi-siècle. Sont dès lors apparues d'importantes tentatives de renouvellement visant à un dépassement des insuffisances du modèle néo-classique originel. Mais, si l'objectif a alors bien consisté à remettre en cause l'hypothèse restrictive de « boîte noire » contenue dans celui-ci, les axes d'investigation retenus par ces différents courants de pensée s'avèrent en définitive, via leurs hypothèses de base, fondamentalement différenciables :

• selon leur champ d'analyse : la spécification de la firme est abordée en référence à son rôle dans la sphère de l'échange (axe majoritaire) ou dans la sphère de la production ;
• selon leur objet d'analyse : les problématiques étudiées concernent, suivant les modèles, l'existence, le périmètre ou encore la structure de la firme.

Face à une telle hétérogénéité théorique, le présent ouvrage vise à une présentation synthétique et structurée de nature à rendre la connaissance et la compréhension de l'architecture des théories de la firme accessibles aux étudiants poursuivant une formation en économie, mais aussi, d'une manière plus générale, à tous ceux qui s'intéressent à la problématique d'institutionnalisation de la firme, c'est-à-dire in fine à l'analyse de son rôle dans la société.

Biographie

Éric Leclercq
Maître de conférences à l'université de Rouen, il a été à ce titre vice-doyen de la faculté de droit, de sciences économiques et de gestion, et président du département d'économie. Membre du CREAM (Centre de recherche en économie appliquée à la mondialisation), il s'intéresse plus particulièrement à l'épistémologie économique, notamment du point de vue de l'analyse du marché du travail et de la firme.

Avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis