Collection(s) : Eux et nous
Paru le 10/11/2003 | Broché 300 pages
Tout public
Du plus loin qu'on s'en souvienne, Tibulle était un jeune homme élégant, ténébreux, spirituel, délicat et très beau. Et l'un des poètes élégiaques les plus importants de la Rome antique. Après une brève et douloureuse carrière militaire, qui l'amena en Aquitaine mais aussi à Corfou, où il tomba malade, il se fit surtout remarquer dans le salon du célèbre condottiere Messalla, qui rassemblait les poètes bucoliques indépendants, réfractaires à la propagande du nouveau régime instauré par Auguste. On disait de Tibulle qu'il était melancolicus. Melancolicus introversus, cela va sans dire. Il écrivait des vers idylliques qui annoncent les quatuors de Schubert et Le Grand Meaulnes. Dans une époque désenchantée, il rêvait d'un âge d'or.
Romancier, essayiste, Lucien d'Azay enseigne le français au lycée Marco Polo de Venise. Il a déjà publié dans la même collection Ovide ou l'Amour puni.