Collection(s) : Récits
Paru le 20/04/2006 | Broché 292 pages
traduit du japonais par Olivier Magnani
Simple comme un haïku, belle comme un cerisier en fleurs, pleine d'espérance comme une petite fille de 6 ans, cette histoire vraie offre un regard clairvoyant sur les enfants et l'école.
Tokyo, début des années 1940. Tetsuko, alias «Totto-chan» mène la vie dure à son institutrice... jusqu'à se faire renvoyer de son école primaire, peu de temps après y être entrée. Ses parents l'inscrivent alors à Tomoe, petite école éprise de liberté où de vieux wagons font office de salles de classe.
À Tomoe, l'expérience de la vie est aussi importante que les leçons. Et grâce à son directeur atypique, Totto-chan réapprend à respecter les autres et à se respecter elle-même. Elle prend goût à l'étude, assume ses échecs et gagne en autonomie ; écrit des haïkus, rêve de danser «Le lac des cygnes»... Mais elle comprend aussi ce qu'est le racisme, l'intolérance, et découvre la guerre.
En 1945, Tomoe est détruite par les bombardements. Mais en quelques années seulement, cette école pas comme les autres aura déterminé la vie entière de Totto-chan.
Née à Tokyo en 1933, Tetsuko Kuroyanagi est une vedette de la télévision japonaise et - grâce à Totto-chan -, l'une des rares à être connues hors du Japon. Elle anime depuis vingt-sept ans un talk-show quotidien, «Le salon de Tetsuko», et est également actrice. Ambassadrice de l'UNICEF depuis 1984, elle est aussi directrice adjointe de l'orchestre philarmonique de Tokyo.