Paru le 01/01/2008 | Broché 211 pages
Tout public
Le plus grand mérite de Tours, à travers notre histoire, est d'avoir été l'une des cités autour desquelles s'est forgée l'Unité de la France. Tours ne fut jamais la capitale officielle, politique et administrative de notre pays. C'est Paris qui fut choisi pour cette fonction primordiale dès le début du VIe siècle, Clovis, roi des Francs, voulut y finir ses jours. Il y décéda en 511 et voulut être inhumé dans la basilique des Apôtres Pierre et Paul, celle qui précéda la basilique Sainte-Geneviève, aujourd'hui rue Clovis à l'emplacement du lycée Henri IV. Il aurait pu faire le choix de Tours, où sa veuve, sainte Clotilde, s'empressa de rejoindre les abords du tombeau de saint Martin : elle y tenta - sans grand succès - de réconcilier ses fils entre eux et elle y mourut en 545. Mais son corps reposa auprès de celui du roi son époux.
Dans les pages qui suivent, nous allons tenter de rassembler pour la première fois les divers aspects de Tours, vraie métropole régionale, et parfois capitale de secours lorsque Paris - toujours dans des circonstances dramatiques - était provisoirement incapable d'exercer sa fonction de capitale nationale.
