Quatrième de
couverture
De son poste de téléphoniste, la narratrice s’absente, comme elle le faisait dans sa chambre d’adolescence. Dans les deux milieux, la même envie de se fondre au mur blanc. À l’adolescence, derrière la porte close, c’était les forums sur Internet où, sous le couvert d’un avatar, on discute de scénarios de suicide; c’était également les repas engouffrés au lit et le cinéma au bout des doigts. Au centre d’appel, peu d’échappatoires à travers les collègues insipides, les médecins hautains et le souvenir d’une hospitalisation qui obsède. Dans ce récit poignant, l'autrice réaffirme son talent pour mettre au jour les micro-événements qui font de chaque seconde du quotidien un défi.
