Tout ce qui est solide se volatilise : l'expérience de la modernité

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 493 pages
Poids : 530 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-940426-40-9
EAN : 9782940426409

Tout ce qui est solide se volatilise

l'expérience de la modernité

de

chez Entremonde

Collection(s) : La rupture

Paru le | Broché 493 pages

Public motivé

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traduit de l'anglais par Julien Guazzini, avec la collaboration de Jean-François Gava


Quatrième de couverture

Londres et New York se réinventent, Saint-Pétersbourg sort de terre. La marche en avant de la modernisation exhume des navires de pierre depuis les marais de la Neva ou fait flotter des palais de cristal dont les verrières capturent les étincelles solaires d'un monde en révolution. Mais la modernité détruit et se dévore elle-même, elle menace tout ce qui semble solide : d'abord les hommes à son service et plus tard les formes merveilleuses qu'elle aura enfantées.

C'est l'ambivalence - le regard changeant des grands témoins, de Pouchkine, Marx, Dostoïevski ou Baudelaire - que ce livre interroge. Au coeur des métropoles, les transformations urbaines façonnent le mode de vie, le reflètent, mais fournissent aussi les armes de sa subversion. Les boulevards de Haussmann liquident une existence étouffante et unissent le prolétariat parisien, tout en l'excluant de la scène qu'illumine le modernisme. Le macadam s'installe, les voitures accélèrent et le vieux Paris n'est plus (la forme d'une ville change plus vite, hélas ! que le coeur d'un mortel).

Voilà un livre d'aventures, de celles que le siècle précédent et celui d'avant encore promettaient, à l'humanité entière, à la raison, à l'art. Des aventures en forme de villes nouvelles, des avenues tracées depuis la périphérie jusqu'aux coeurs des hommes, des artères du changement et de la modernisation : des feux d'artifice dont les lueurs suscitaient l'effroi et la fascination.

Biographie

Marshall Berman (1940-2013) essayiste, philosophe, a été professeur de sciences politiques au City College de New York. Il a fait partie du comité de rédaction de Dissent et a régulièrement contribué à la New Left Review, entre autres. Il fut un observateur passionné de la modernité, celle qui a chamboulé l'ordre ancien, celle qui était capable de tout volatiliser. Avec Frédéric Jameson, il fut un des critiques les plus sagaces du postmodernisme.