Paru le 08/09/2009 | Relié XLIX-748 pages
Professionnels
Dans la phase actuelle qui voit s'affirmer une renaissance du nucléaire civil, le développement de nouveaux champs de recherche est impératif. Comment pourrait-on, en effet, méconnaître ou simplement négliger les processus géochimiques impliqués dans l'accumulation d'éléments chimiques radioactifs ou stables, et la toxicité qui en découle ?
Toxicologie nucléaire environnementale et humaine développe plus spécifiquement les connaissances acquises sur les éléments suivants : uranium, plutonium, césium, iode, cadmium, sélénium, cobalt, tritium et carbone 14. Cet ensemble permet de répondre au mieux aux demandes grandissantes de la toxicologie et de l'écotoxicologie prédictives pour l'évaluation comme pour la gestion des risques environnementaux et sanitaires.
L'ouvrage est articulé en cinq parties :
Marie-Thérèse Ménager assure depuis 2001 au sein de la direction des sciences du vivant du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) la coordination scientifique des programmes «toxicologie nucléaire» puis «toxicologie nucléaire environnementale». Elle s'est tout particulièrement attachée à l'interface chimie-biologie et à la diffusion des résultats de ces recherches.
Jacqueline Garnier-Laplace dirige au sein de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) un service principalement dédié à la recherche en support de l'expertise dans le domaine de l'évaluation des risques environnementaux associés aux substances radioactives. Elle assure également la coordination scientifique du volet environnement du programme EnvirHom.
Max Goyffon docteur en médecine, docteur ès sciences, ancien directeur scientifique du Centre de recherches du Service de santé des armées, est professeur au Muséum national d'histoire naturelle.