Collection(s) : Pluriel
Paru le 26/03/1997 | Broché 270 pages
Public motivé
Pour parler du temps, les historiens ont recours à des métaphores empruntées au vocabulaire spatial : «cadres», «limites», «perspectives historiques». Pour penser le temps, il faut le «diviser», «le découper»... lui faire violence.
La première partie de cet essai est consacrée à l'étude des instruments utilisés par les historiens pour appréhender le temps : ères, calendriers, périodes..., elle met en lumière l'historicité de toute forme de périodisation.
Dans une seconde partie, intitulée «perspectives expérimentales», l'auteur s'intéresse aux manipulations volontaires dont le temps a pu être l'objet. Il propose notamment une analyse du calendrier républicain que les révolutionnaires mirent au point dans leur volonté de faire table rase du passé.