Traité du croire : une dogmatique. Glaubenslehre : une dogmatique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 389 pages
Poids : 590 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-911087-93-6
EAN : 9782911087936

Traité du croire

une dogmatique

de

chez Van Dieren

Collection(s) : Références théologiques

Paru le | Broché 389 pages

Public motivé

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texte original établi par Gertrud von Le Fort | traduit de l'allemand, présentation et notes par Bernard Reymond


Quatrième de couverture

La théologie dialectique du siècle dernier, Karl Barth en tête, avait cru pouvoir considérer la Glaubenslehre d'Ernst Troeltsch (1865-1923) comme un texte décevant et préconisait de le laisser tomber dans l'oubli. Ce texte s'avère aujourd'hui des plus actuels tant sous l'angle de ses analyses et de ses audaces touchant au problème de Dieu ou à celui du salut que sous celui d'une confrontation avec les exigences de la pensée scientifique et plus encore avec les autres grandes religions du monde.

Si Les doctrines sociales des Églises et groupes chrétiens reste l'opus magnum de Troeltsch -dont Jean Séguy a pu dire qu'il constitue «une propédeutique obligée à toute sociologie du christianisme»-, il ne faut pas oublier que son auteur a d'abord été professeur de dogmatique.

Pour bien comprendre la pensée de Troeltsch, y compris sous l'angle sociologique, il faut donc s'intéresser aussi à sa théologie, plus précisément encore à sa dogmatique, c'est-à-dire à ce qu'il pouvait bien penser doctrinalement à propos de Dieu, du Christ, de l'Esprit, du salut, de l'Église, etc.

S'il avait survécu à la maladie qui l'enleva subitement en 1923, Ernst Troeltsch aurait-il jamais pris le temps de mettre au point pour une édition en bonne et due forme ses idées proprement théologiques ? On peut en douter : à la fin de sa vie, il assignait à la philosophie de la religion la fonction même qui aurait pu ou dû être celle de la théologie. La distinction entre théologie et philosophie n'avait plus pour lui et n'avait d'ailleurs jamais eu ni le sens ni l'importance que la théologie dialectique devait lui attribuer dès les années 1920 et pendant une bonne partie du XXe siècle. Ou pour le dire en d'autres termes, la philosophie de la religion était pour lui les prolégomènes dont ne pouvait se passer une théologie sensément pensée.