Trois mois de fièvre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 297 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782752901033

Trois mois de fièvre

de

chez Phébus

Collection(s) : D'aujourd'hui

Paru le | Broché 297 pages

20.30 Indisponible

ttraduit de l'anglais (États-Unis) par Philippe Aronson avec la collaboration d'Emmanuelle Cornet | préface Keith Ridgway


Quatrième de couverture

Trois mois de fièvre

Un jeune Américain s'essaie à vivre, croit parfois y arriver, puis devant l'indifférence du monde s'aperçoit que son existence est superflue - celle des autres aussi peut-être. Ce mal d'un siècle fasciné par le miroir à facettes de la virtualité, prometteuse de beaux mirages, mais qui perd peu à peu de vue les vieux repères du réel, en a conduit plus d'un à la folie ou au suicide. Au crime aussi. Celui dont nous suivons ici l'histoire, après trois mois de cavale sanglante à travers les États-Unis, ira jusqu'au bout de tout : de la déraison, du meurtre, de l'autodestruction.

Est-ce bien un roman que nous lisons là ? Oui, car Gary Indiana revendique haut et fort tous les privilèges de la fiction. Pourtant son héros n'est pas un personnage d'invention : il s'appelait Andrew Cunanan, et assassina un beau jour de 1997 le flamboyant couturier Gianni Versace sur le seuil de sa villa de Miami...

La presse a salué en Gary Indiana (dont un seul livre a été traduit en français : Perverse indifférence, L'Aube, 2003) un nouveau Truman Capote... et n'a pas hésité à égaler Trois mois de fièvre au légendaire De sang-froid. Exagération médiatique ? Keith Ridgway, préfacier de l'édition française, pense que non : selon lui, Gary Indiana est tout simplement l'un des meilleurs romanciers américains de l'époque : « Jamais dans ma vie de lecteur je n'ai eu le sentiment d'approcher de si près l'essence du crime - ni de me sentir si proche de l'assassin. »

Biographie

« Gary Indiana : un requin tueur dans les eaux tranquilles de la littérature américaine d'aujourd'hui. »
The Guardian
« Quelle merveille ! » On en revient comme saoul. »
The Washington post
« Un constat passionnant, fascinant, terrifiant... Ames tièdes s'abstenir. »
Boston Herald
« Un nouveau Truman Capote - carburant au peyotl. » Chicaco Reader