Un air familier ? : sociohistoire des pollutions atmosphériques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 238 pages
Poids : 601 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35671-206-6
EAN : 9782356712066

Un air familier ?

sociohistoire des pollutions atmosphériques

chez Presses des Mines

Collection(s) : Sciences sociales

Paru le | Broché 238 pages

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préface de Corinne Lepage


Quatrième de couverture

Pollutions au mercaptan, particules de moteur diesel dans l'air, odeurs de raffineries, rejets d'anhydrides sulfureux... nous avons tous périodiquement l'impression de vivre dans un monde irrespirable. Cet air, si familier qu'il passe aussi inaperçu que le fait de le respirer, est devenu avec le progrès scientifique et l'industrialisation une affaire d'expertise et de politiques publiques. L'ouvrage montre comment l'air se manifeste dans la vie de nos concitoyens depuis le milieu du XIXe siècle : affaire de perception d'abord, de revendication ensuite, et finalement, depuis les années 1950, d'appareillage technique. La population est acteur à plus d'un titre de la politique de l'air, publique comme privée : elle multiplie les plaintes, s'élève contre la pollution chronique, est la destinataire d'informations techniques comme l'indice atmo, mène des actions locales pour lutter contre les gènes, etc. C'est ce que montre cet ouvrage dans une enquête qui associe historien, sociologue, politiste et géographe. Et l'on pourra ainsi se demander si mesurer l'air est une façon d'exprimer sa foi dans la maîtrise « sur » les problèmes environnementaux par la modernisation technique, ou bien si c'est le début d'une exploration plus démocratique de l'homme « dans » son environnement, avec le retour en grâce de la participation des habitants, comme ce fut récemment le cas dans la cartographie des odeurs.

Biographie

Florian Charvolin est chargé de recherche en sociologie au CNRS, HDR, membre de l'équipe politique de la connaissance du Centre Max Weber de Lyon et Saint-Etienne (UMR 5283).

Stéphane Frioux est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Lumière-Lyon 2 et chercheur au Laboratoire de Recherches Historiques Rhône-Alpes (UMR CNRS 5190).

Léa Kamoun est chercheuse indépendante en science politique, ses recherches portent sur la gestion publique de la qualité de l'air.

François Mélard est chercheur et enseignant à l'unité de Socio-Économie, Environnement et Développement (SEED) de l'Université de Liège.

Isabelle Roussel est professeur émérite de géographie à l'Université de Lille 1, Présidente de l'APPA, Association pour la prévention de la pollution atmosphérique et directrice de la revue « pollution atmosphérique ».