Un demi-siècle, ici, dans la culture. Vol. 2

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 409 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782843010385

Un demi-siècle, ici, dans la culture. Vol. 2

de

chez Aléas

Serie : Un demi-siècle, ici, dans la culture. Vol 2

Paru le | Broché 409 pages

Tout public

19.82 Indisponible

Quatrième de couverture

Ici : autant l'avouer, il va s'agir de Lyon, la ville, et aussi de la région qui l'entoure ("Rhône-Alpes" : seuls des technocrates franciliens pouvaient accoucher d'un pareil vocable), de Grenoble à Saint Etienne, de Valence à Macon, de Roanne à Genève.

Culture, au plus large sens, non seulement le théâtre, la musique, la peinture - les œuvres et leurs créateurs - mais mille choses encore qui ont à voir avec ce qui fait l'intérêt de la vie. On peut suivre les chapitres : ils regroupent, par thèmes, plusieurs sujets ; on peut aussi zigzaguer, zapper, picorer au gré de sa propre flânerie. Et même, regarder des photographies !

Un demi-siècle, puisque l'auteur, à partir des années 50, poursuit jusqu'en 2 000 ses réflexions, notes, entretiens, correspondances, coups de cœur, de tête et aussi... de gueule : il assume en effet une indépendance d'esprit passionnée. Sans craindre les vérités qui ne sont pas réputées "bonnes à dire".

Les deux premiers tomes parlent de littérature, d'histoire, voire de religion, comme de promenades à travers bois. Une vingtaine d'amis journalistes prennent la plume ; on laisse la parole aux Frères Audin, à Francis Jeanson ou à Paul Bouchet ; Didier Béraud, puis Catherine Tasca reviennent sur la Maison de la Culture de Grenoble, Elisabeth évoque Roger Vailland, Maurice Moissonnier la Commune, Jean-Louis Maubant Le Creusot. On rencontre des photographes, des cinéastes, et Roger Planchon, Maurice Maréchal, Patrice Chéreau, Jean Dasté, Maurice Yendt, Bruno Boeglin. Jacques Verrière, Paul Gauzit s'expliquent sur la peinture, Louis Erlo sur l'Opéra Nouveau. Pour faire bonne mesure, quelques 500 notules rappelent les spectacles et les expositions des années 70 - où la plupart de ces "papiers" parurent dans L'Express Rhône Alpes.

Dans le troisième volume, l'auteur ne distribue plus bonnes ou mauvaises notes : il est lui-même au pied du mur, présentant Positif ou Premier Plan, les ciné-clubs ou les CICI. Et surtout la Fondation Nationale de la Photographie, depuis les Autochromes Lumière jusqu'à un témoignage de Paul Jay, qui mit sur pied le Musée Niepce à Chalon ; l'Institut Lumière, première décennie, fondation en 1982 et ce qui s'ensuivit. Deux aventures reflétées par des textes d'époque, notamment des lettres aux autorités en charge d'aider au développement de ces équipements culturels. Quelques conclusions désabusées sur notre personnel "politique" s'imposent d'elles-mêmes.

Mais nous voilà bien sérieux ! Ces 1 000 pages ne le sont pas toujours, loin de là : en témoignent Charles Cros, Karl Valentin, Boris Vian... contrastant avec les commentaires de Autrefois les Canuts, La Ricamarie, Comme un des Beaux-Arts. C'est dire que ce reflet éclaté d'une époque finit par constituer aussi une manière d'autoportrait. Ce qui nous fait une belle jambe, n'est-ce pas, lecteur ?

Biographie

Bernard Chardère, né en 1930 dans le Bugey, fondateur à Lyon de la revue Positif, du groupe de réalisation Les Films du Galion avec André Collombet, des éditions Premier Plan avec Max Schœndorff et, avec Bertrand Tavernier et Raymond Chirat de l'Institut Lumière, a été Secrétaire Général du Théâtre de la Cité (Robert Gilbert / Roger Planchon), responsable culturel du mensuel L'Express Rhône Alpes et Délégué Général de la Fondation Nationale de la Photographie.

Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à l'histoire du cinéma, sur Louis Lumière, Jacques Prévert, Les dialogues culte...