Un homme, un navire : la peste de 1720

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 238 pages
Poids : 1200 g
Dimensions : 30cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86276-495-5
EAN : 9782862764955

Un homme, un navire

la peste de 1720

de

chez J. Laffitte

Paru le | Relié 238 pages

Tout public

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aquarelles de Jean-Marie Gassend | préface de Patrick Boulanger | avant-propos de Gilbert Buti


Quatrième de couverture

En juillet 1979, Michel Goury et son équipe d'archéologues plongeurs, mandatés par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), fouillent le sable par 8 mètres de fond, dans la calanque de Jarron, île de Jarre.

Les vestiges que l'aspirateur à sédiments découvre peu à peu intriguent les chercheurs : à l'évidence il s'agit des éléments de construction d'une coque ancienne, mais à quel navire ont-ils appartenu et pourquoi sont-ils calcinés ?

Totalement dégagée, la coque livre son secret : il s'agit bien de celle du Grand Saint-Antoine, le vaisseau qui en 1720, au retour du Proche-Orient, amena la peste à Marseille.

Débute alors pour Michel Goury une longue quête de vérité sur la trace de ce navire, de son capitaine et équipage, de ses passagers.

Au terme de plus de trente années passées à consulter, à répertorier et à classer des archives dont certaines demeurées inconnues ou insuffisamment exploitées, faire partager ces précieuses découvertes s'est imposé comme une évidence.

Cet ouvrage, rédigé avec la rigueur de l'historien et la plume d'un écrivain se lit comme un roman.

Il étonnera le lecteur par la richesse et la précision des faits qu'il relate, tout autant que par le réalisme et la finesse des aquarelles originales de Jean-Marie Gassend qui l'illustrent, et le conduira des marchés de Smyrne aux caravanes de Tripoli de Syrie, puis à Livourne, au Brusc et à Marseille.

Il découvrira à l'ombre des corbeaux, ces chirurgiens portant manteau noir et masque à bec de canard, la vie aux Infirmeries, les souffrances des personnes soumises à la quarantaine, la propagation de la peste au travers d'archives inédites, et accompagnera le capitaine Jean-Baptiste Châtaud dans son cachot de l'île d'If et lors de son procès.

En fin, il suivra les traces de ce capitaine déchu dans le voyage qui le conduira à la cour du roi à Paris pour solliciter une réhabilitation et au cours duquel il décédera dans le petit village de Val-Suzon, près de Dijon.

S'il est vrai que l'histoire se construit au travers des événements, il est non moins vrai qu'elle se lit dans le vie des hommes, et ce livre en est une illustration brillante.

Biographie

Michel Goury n'est pas Marseillais. Son métier d'informaticien l'a conduit à découvrir le monde exigeant, mais combien passionnant, de l'informatique hospitalière à l'AP-HM, au CHU de Nice et au ministère de la Santé. Dès 1975, il découvre une ville qui l'attire par la richesse de son patrimoine historique et la beauté de ses fonds sous-marins. Il s'intéresse alors à l'histoire de la cité phocéenne. Marseille devient sa Ville. Ainsi, pour mieux la comprendre, il se forme d'abord à l'archéologie terrestre, puis à l'archéologie sous-marine. Les. travaux effectués sur l'épave romaine de la Jaume-Garde lui permirent de diriger cinq campagnes de fouilles sur l'épave du vaisseau Grand Saint-Antoine. Après vingt-sept ans de fouilles archéologiques sous-marines dans le port naturel de Pomègues des îles du Frioul, il révèle l'importance et la place toute nouvelle de ce site dans le complexe portuaire marseillais. Auteurs de divers articles historiques, Michel Goury est co-auteur avec Charles Carrière de l'ouvrage George Roux de Corse, l'étrange destin d'un armateur marseillais (1703-1792).

Jean-Marie Gassend est né à Marseille en 1940. Archéologue à l'Institut d'Architecture Antique du CNRS à Aix-en-Provence, il effectue des fouilles à Rome, Aléria, Bizerte, Carthage, en Libye et au Yémen. Auteur d'une thèse d'architecture navale antique, il effectue des plongées sous-marines sur les épaves grecques et romaines de Cavalière, de la Madrague de Giens et de l'anse des Laurons. Il apporte sa contribution aux fouilles sous-marines du Grand Saint-Antoine et du port de la quarantaine à Pomègues.