Un mystique lyonnais et les secrets de la franc-maçonnerie : Jean-Baptiste Willermoz, 1730-1824

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 329 pages
Poids : 734 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782906031029

Un mystique lyonnais et les secrets de la franc-maçonnerie

Jean-Baptiste Willermoz, 1730-1824

de

chez Télètes

Paru le | Broché 329 pages

Tout public

38.00 Indisponible

avant-propos et index Antoine Faivre


Quatrième de couverture

Exploitant notamment la richesse du fonds de la bibliothèque municipale de Lyon, Alice Joly trace un portrait précis et clair de Jean-Baptiste Willermoz, personnalité touchante et complexe dont elle restitue la vie entière à travers sa correspondance, ses amitiés, ses relations maçonniques et professionnelles. Devenu un classique en matière d'histoire maçonnique et d'illuminisme, ce livre était depuis longtemps recherché et introuvable.

Jean-Baptiste Willermoz ne se distingue pas de ses concitoyens, par son importance industrielle et sociale, mais par son application à connaître les doctrines occultes et le rôle qu'il joua dans la Franc-Maçonnerie. Initié à l'âge de vingt ans, il fréquenta tous les groupements maçonniques ou paramaçonniques de la fin du XVIIIe siècle, à la poursuite d'un dépôt secret de la Tradition.

Il entretint correspondance ou amitié avec tous ceux qui comptaient dans le monde maçonnique ou occultiste : Joseph de Maistre, Louis-Claude de Saint-Martin, Savalette de Langes, de Chefdebien, Bacon de la Chevalerie... mais aussi avec Saint-Germain ou Cagliostro. Mais sa vie restera marquée par sa rencontre avec Martines de Pasqually et les pratiques théurgiques de l'Ordre des Chevaliers Élus Coens de l'Univers, dont il ne se détachera jamais. Dans sa quête d'absolu, il rencontra ensuite le système templier à travers l'Ordre allemand de la Stricte Observance du baron de Charles de Hund dont il deviendra l'organisateur et le propagateur en France.

Fortement marqué par ces rencontres, désireux d'utiliser ces enseignements pour améliorer le bien-être de l'humanité, déçu par une certaine forme de maçonnerie, il entreprit de réformer la Franc-Maçonnerie, en créant le Rite Écossais Rectifié à travers lequel il transmettra, en particulier, dans les degrés de Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte et dans ceux de Profès, le dépôt sacré que lui avait donné Martines en l'adaptant à sa foi et à sa profonde croyance dans les vérités de la religion.