Paru le 13/05/2014 | Broché 367 pages
Tout public
préface Jean-Louis Martinelli
Comme beaucoup de metteurs en scène de ma génération, j'ai commencé à faire du théâtre dans l'après 68, en pensant pouvoir changer le monde. C'était certes une illusion. Le théâtre participe, à sa place, à un moment donné, à l'enrichissement de l'esprit par l'avènement des sens cachés, des rapports inattendus. Il doit pouvoir miner le consensus, avoir accès à l'inouï et à l'innommable. La portée politique du théâtre passe par le poème qui bien sûr entretient un rapport au monde. Et son effet se propage quand chaque spectateur peut entretenir une relation personnelle avec l'oeuvre. Au sortir du théâtre, c'est l'affaire de chacun dans sa vie de citoyen d'agir pour faire bouger le monde.