Collection(s) : Politique
Paru le 15/09/2011 | Broché 170 pages
Public motivé
Un terrorisme planétaire le capitalisme financier
En dénonçant le capitalisme financier comme un terrorisme planétaire, Claude Mineraud désigne un système qui engendre la terreur politique - définition du terrorisme attestée depuis 1794, d'après le Robert. Le capitalisme financier, nous dit-il, est né des faramineux besoins de financement de la haute technologie.
Les capitaux colossaux nécessaires à celle-ci ont entraîné la création d'un marché mondialisé et dérégulé qui a lui-même provoqué un mouvement de concentration et de spéculation autour des entreprises car de telles masses d'argent ne semblaient pouvoir prendre appui que sur des « géants » justifiant d'énormes chiffres d'affaires. En pratiquant le rachat ou l'absorption des entreprises de même type, les grands groupes, constitués en multinationales, et les investisseurs institutionnels, tels les fonds de pension, créent le cadre légal indispensable à une mécanique de fuite en avant expenentielle, tuant ainsi l'économie réelle et capturant les ressources vitales de la planète : l'eau, le pétrole, l'électricité, les terres des pays pauvres qu'ils affament, les condamnant à la misère et aux dictatures les plus abjectes.
Claude Mineraud assiste à neuf ans à la débâcle de 1940. La mort de son père l'oblige à interrompre ses études de philosophie à vingt et un ans et à assurer la survie de sa famille. À vingt-neuf ans, il crée sa première entreprise dans le courtage d'assurance dont le notariat français devient très vite le principal client. Sap position de clé de voûte d'affaires prospères lui permet de mesurer, in situ, les forces de destruction du capitalisme financier.