Un trotskiste dans l'enfer nazi : Mauthausen-Auschwitz-Buchenwald (1943-1945)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 245 pages
Poids : 289 g
Dimensions : 13cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782849500934

Un trotskiste dans l'enfer nazi

Mauthausen-Auschwitz-Buchenwald (1943-1945)

de

chez Syllepse

Paru le | Broché 245 pages

Tout public

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préface Michel Lequenne


Quatrième de couverture

Arrêté le 15 février 1943 aux abords de la Gare du Nord à Paris par la police française, Jean-René Chauvin, membre du Parti ouvrier internationaliste, principale organisation trotskiste pendant la guerre, va connaître une plongée dans un enfer qui ne s'achèvera qu'en 1945.

De la rue des Saussaies, il est transféré à Fresnes puis à Compiègne. Déporté à Mauthausen, affecté dans le kommando du Loibl-pass, il est ensuite déplacé à Auschwitz et au kommando de la mine de Jawischowitz. Il connaîtra sa première marche de la mort vers Buchenwald d'où il sera envoyé dans le Schwalbe-kommando. Ce sera alors sa seconde marche de la mort vers Leitmeritz où il sera libéré par les Soviétiques le 8 mai 1945.

Dans cette chronique de l'enfer, il relate aujourd'hui ses souvenirs qui se prolongent par une réflexion sur l'expérience concentrationnaire notamment celle des camps soviétiques. Au-delà de ses propres aventures où il frôle la mort à de nombreuses reprises, il s'attache à nous dresser les portraits de ceux qu'il a rencontrés, notamment des commissaires politiques russes. On retrouve par exemple Neunoeil, le kapo sadique décrit par André Lacaze, ami de l'auteur, dans Le Tunnel.

Militant trotskiste, Jean-René Chauvin a de surcroît échappé à l'intérieur même des camps à une tentative d'assassinat organisée par les dirigeants staliniens de la résistance clandestine. Il ne devra son salut qu'à l'aide de déportés communistes avec lesquels il entretenait des liens étroits.

Tout au long de ces années et jusqu'à aujourd'hui, Jean-René Chauvin a défendu, envers et contre tout, ses idéaux révolutionnaires de fraternité et de justice. La barbarie n'a pas eu raison de lui.