Paru le 19/06/2015 | Broché 119 pages
Tout public
En 2012, le journaliste Jacques Secretan assiste au procès en première instance de Laurent Ségalat qui est accusé d'avoir tué sa belle-mère Catherine Ségalat, un soir d'hiver enneigé dans sa maison de Vaux-sur-Morges. Tel un greffier de tribunal, il prend note scrupuleusement du déroulement des débats.
L'acquittement prononcé par la Cour est discuté, la vérité difficile à établir. Afin de permettre à chacun de se faire une opinion, il publie ses notes, sans prendre position, dans le livre intitulé «Le procès Ségalat : un acquittement contesté».
Six mois plus tard, suite au recours déposé par le procureur général Éric Cottier, un deuxième procès a lieu auprès de la Cour de cassation pénale du canton de Vaud. Cette fois-ci, Laurent Ségalat est condamné à seize ans de prison, une peine ramenée à quatorze ans par le Tribunal fédéral. L'accusé est resté confiné en France et ne purge pas sa peine.
Ce revirement est confirmé par les instances de recours, mais aucun fait nouveau n'a été avancé et l'affaire reste mystérieuse. Cette fois-ci, Jacques Secretan approfondit l'enquête et en conclut qu'il s'agit d'une condamnation bâtie sur du sable...
D'où ce nouveau livre.
Jacques Secretan est né à Lausanne en 1951. Longtemps correspondant itinérant en Amérique latine, il a suivi le retour à la démocratie dans de nombreux pays. Il a couvert le procès des généraux condamnés en Argentine, en 1985, ainsi que l'affaire Pinochet une quinzaine d'années plus tard.
En tant que journaliste d'investigation, il a pu contribuer à la libération de Debra Milke, la seconde femme condamnée à mort dont l'innocence à été reconnue ces dernières années aux États-Unis.