Une école protestante à Madagascar Ambositra, 1861-2011 : le temple école devenu le lycée FJKM Benjamin Escande

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 335 pages
Poids : 545 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8111-0523-5
EAN : 9782811105235

Une école protestante à Madagascar Ambositra, 1861-2011

le temple école devenu le lycée FJKM Benjamin Escande

de

chez Karthala

Collection(s) : Mémoire d'Eglises

Paru le | Broché 335 pages

Public motivé

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préface Edmont Razafimahefa | avant-propos Jean-François Zorn


Quatrième de couverture

À travers les cent cinquante ans d'existence de l'établissement scolaire d'Ambositra ici relatés, c'est à une meilleure compréhension de l'histoire du christianisme à Madagascar que nous invite cet ouvrage.

Précédée par d'autres autour de la capitale, là où oeuvrait la Société des missions de Londres, l'école d'Ambositra a été la première école protestante fondée dans la région Betsileo. À sa création en 1861, elle symbolise une « première révolution culturelle », celle de l'écrit (alphabet et grammaire) qui mit fin au monopole de la culture de l'oralité et se concrétisa par l'impression de la Bible en malgache. La prédication et l'enseignement dans la langue du peuple sont alors totalement conjoints dans une sorte de temple-école.

Une « seconde révolution culturelle » intervient avec l'annexion de Madagascar par la France et se concrétise en 1900 à Ambositra, par l'inauguration du nouveau temple de Manarintsoa et par l'édification d'un bâtiment qui reçoit alors le nom d'École Benjamin Escande, en souvenir du missionnaire français assassiné en 1897. L'indépendance de Madagascar, le 26 juin 1960, ouvre la voie à la « troisième révolution culturelle » : le lycée Benjamin Escande introduit la malgachisation dans son enseignement et connaît les effets de la révolte des lycéens de mai 1972, prélude au bouleversement politique du pays.

Aujourd'hui, la situation est difficile mais pleine d'espoir. Comme hier, en effet, des hommes et des femmes de foi, Européens et Malgaches - Robert Martel en dresse plusieurs portraits - se consacrent pleinement à une oeuvre scolaire qui demeure l'adjuvant de l'oeuvre missionnaire pour la formation d'une élite chrétienne, et ceci pour longtemps encore.

Biographie

L'auteur, ancien missionnaire à Madagascar, a travaillé dans l'industrie laitière avant d'être envoyé en 1958 à Madagascar avec sa famille par la Société des Missions Évangéliques de Paris. C'est l'époque où cette Société dévolue son autorité et ses biens à la jeune Église protestante malgache. Cette dernière affecte Robert Martel à Mahajanga, puis à Ambositra en 1963 et enfin à Ambatomanga en 1978. Là, il revient à son premier métier en créant une fromagerie qui aura d'heureuses conséquences pour l'économie locale. De retour en France en 1982, Robert Martel exercera le ministère pastoral au sein de l'Eglise réformée de France. Puis, la retraite venue, à l'invitation de l'Église malgache, il visite ses anciens lieux de travail et ses compagnons (collègues et élèves). Avec leur concours, il entame l'écriture de l'histoire de ce Temple-école devenu le Lycée Benjamin Escande.