Serie : Une introduction historique à la philosophie. Vol 1
Paru le 15/11/2002 | Broché 207 pages
Public motivé
Ce livre propose une description des principales métamorphoses du projet philosophique au cours de son histoire, depuis ses origines grecques jusqu'à son "achèvement" classique chez Hegel. Trois choses, surtout, distinguent cet ouvrage des traditionnelles "introductions" à la philosophie.
D'abord la notion d'âge axial, empruntée à Karl Jaspers, comme prétexte à une ouverture aux traditions non occidentales.
Ensuite, le fait de consacrer un chapitre entier à la politea grecque, afin de mieux comprendre dans quelle mesure celle-ci est à l'origine de notre idéal démocratique.
Et enfin, la nostalgie de la méditation grecque sur la phisis ainsi que le souhait (discret) d'en proposer une réappropriation annoncent un des thèmes dominants du second tome où sera cherchée, de manière tâtonnante, une réponse à la question que posait récemment Michel Serres : "Mais encore comment dire la beauté fragile de la terre ?"
Bernard Stevens est chercheur qualifié du FNRS et professeur de philosophie à Louvain-la-Neuve. Après une formation en phénoménologie, il effectue actuellement des recherches dans le domaine de la philosophie japonaise contemporaine. Auteur de "L'apprentissage des signes : lecture de Paul Ricœur" (Kluwer, 1991) et de "Topologie du néant : une approche de l'école de Kyôto" (Peeters, 2000), il est traducteur de Heidegger, Nishida et Watsuji. Il collabore aux revues "Etudes phénoménologiques", "Esprit", "Les Temps Modernes" et à la "Revue philosophique de Louvain".
