Une journée dans une classe coopérative : le désir retrouvé

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 200 pages
Poids : 275 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782905642400

Une journée dans une classe coopérative

le désir retrouvé

de

chez Matrice

Paru le | Broché 200 pages

Professionnels

22.00 Indisponible

postface François Tosquelles


Quatrième de couverture

Le livre de René Laffitte, paru en 1985, était épuisé. Le voici, actualisé. Les Editions Matrice ont en effet l'ambition de rééditer les «classiques de la pédagogie institutionnelle». Ce livre en est l'un des plus clairs.

Une journée, dans une classe coopérative «institutionnalisée», pour mieux saisir comment enfants et groupes retrouvent le désir d'apprendre et de grandir ? Car la pédagogie, l'école, la classe, ne sont qu'une longue traque du désir. Avec ce livre, le maître, comme le souligne François Tosquelles dans la postface, se révèle être un maître en sciences humaines.

«Rien ne peut advenir sans désir. Les enfants, qui ont à dire, accèdent à la parole. Au pouvoir, aussi, quand l'institutionnalisation permanente leur permet d'agir sur leur vie d'écolier... Correspondance, journal, enquêtes : communiquer devient une nécessité. Le désir retrouvé, les écoliers apprennent... Pas aussi bien. Mieux.» C'est ce que Fernand Oury écrivait pour la première édition. Là est la clé. Autant dans le désir d'école de l'élève que dans le désir du maître de faire l'école.

Mais le désir, ça ne se décrète pas. Ca se construit en commun. Les structures, les groupes, l'inconscient, l'«institutionnel» : les techniques Freinet «fomentent» du désir, ajoutait Fernand Oury.

«Faire» du désir ? La société y trouve son compte. On grandit sujet, mais responsable, on devient citoyen. L'école peut aujourd'hui aller jusque là.

Jacques Pain.

Biographie

Instituteur spécialisé, René Laffitte met en place depuis 25 ans des classes coopératives dans divers milieux (classes élémentaires, perfectionnement, direction de SES...). Il encadre, en équipes, des stages de formation à la pédagogie institutionnelle, ainsi que la mise en place de groupes pédagogiques autonomes d'accueil et de contrôle.

Dès 1967, il participe aux travaux du mouvement Freinet. Il devient membre de son comité directeur en 1975. En 1979, il est à l'origine du groupe «Genèse de la coopérative», où se retrouvent plusieurs anciens responsables du mouvement Freinet, avec Catherine Pochet et Fernand Oury.

En 1997, avec l'association «Vers la pédagogie institutionnelle», il prépare un livre sur la mise en route d'une classe coopérative.