Serie : Une parole pour un Etat républicain, démocratique et social en Afrique noire. Vol 3
Paru le 06/02/2015 | Broché 190 pages
Tout public
Dans ce nouvel ouvrage en trois tomes, l'auteur poursuit son combat. Ce livre se veut une « Parole » d'homme, la « Parole » d'un Africain qui s'adresse aux Africains. Les autres l'entendront aussi, s'ils veulent entendre ce cri de douleur et de rage, et les appels au pardon qu'elle tente de transmettre à son peuple. Le monde n'est-il pas devenu un village ? Et les cris du village s'entendent de tous les coins. Que ceux qui ont les oreilles pour écouter entendent la Parole !
Ce troisième tome, enfin, est l'aboutissement de cette « Parole » d'espoir, et un appel à la mobilisation pour l'action. Penser l'avenir à la lumière de cette histoire, tel est l'objectif que cet écrit souhaite proposer aux élites africaines. L'auteur a tenté d'éclairer par distinction le processus des transformations profondes que connaissent les sociétés africaines, et les difficultés que connaît la démocratie à prendre une évolution cohérente dans les États africains ; en particulier dans les États dits du pré-carré de la France, issus de son empire colonial. Il a en effet la conviction que si l'on ne veut comprendre notre monde africain d'aujourd'hui, il faut tenir compte du mouvement historique qui l'entraîne, des motivations des différents acteurs et de leurs attitudes psychologiques. Si l'abstraction peut permettre des analyses pertinentes, elle n'offre qu'un éclairage incomplet, presque léger, et ne peut par conséquent favoriser un diagnostic suffisamment élaboré pour faire face aux problèmes inhérents à la situation actuelle de cette Afrique.
Témoin et acteur de son temps, l'auteur a voulu transmettre et laisser une trace aux générations futures. À cet effet, le livre est truffé d'anecdotes et de détails qui aideront à une meilleure compréhension de l'Afrique et de ce Gabon que l'auteur aime de tout son coeur.
Martin Edzodzomo-Ela est né au Gabon. Économiste de formation, il a été candidat à l'élection présidentielle de décembre 1998 contre Omar Bongo Ondimba. On l'a surnommé à cette occasion le candidat des « Makaya », c'est-à-dire des gens ordinaires, des pauvres.