Une vie en toutes lettres : lettres à Louis Beauduc, 1923-1980

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 468 pages
Poids : 660 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782867461293

Une vie en toutes lettres

lettres à Louis Beauduc, 1923-1980

de

chez Liana Levi

Collection(s) : Histoire

Paru le | Broché 468 pages

24.50 Indisponible

édition établie, préf. et annot. par Françoise Schwab


Quatrième de couverture

«Ne l'oublie pas, nous écrivons pour la postérité, et nos futurs éditeurs réserveront sans doute pour le dernier volume de nos œuvres philosophiques (comme on l'a fait pour Descartes, Kant, etc.) la Correspondance de MM. V. Jankélévitch et L. Beauduc.» C'est par cette phrase ironique que Vladimir Jankélévitch conclut la première lettre qu'il envoie, en 1923, à son ami et camarade de promotion Louis Beauduc. Plus d'une centaine de lettres, 137 pour la précision, suivront, et cela pendant cinquante-sept ans. Cette correspondance de toute une vie - esquisse et complément de l'œuvre de Jankélévitch - nous rend l'homme très présent. Irruption dans la destinée, effraction au creux de la personnalité, la lettre offre la perception la plus fine, celle qui va au cœur de l'être, et elle est, en cela, un inestimable cadeau offert à la postérité.

Biographie

Louis Beauduc (1903-1980), le destinataire de ces lettres, fait partie, tout comme Vladimir Jankélévitch, de la promotion de 1922 de l'Ecole normale supérieure. Agrégé de philosophie, il enseignera toute sa vie cette discipline au lycée Gay-Lussac de Limoges.

Françoise Schwab, professeur d'histoire, suit les cours de Vladimir Jankélévitch dès 1962. En rapport étroit avec lui et sa famille jusqu'à la mort du philosophe, elle a déjà établi l'édition de plusieurs de ses ouvrages : Sources, La Musique et les heures, Penser la mort ? et Premières et Dernières Pages.

Vladimir Jankélévitch est né à Bourges le 31 août 1903, de parents d'origine russe. Son père, médecin et humaniste, traduit en français de nombreux ouvrages de Hegel, de Simmel, de Schelling, sans oublier Freud. Son fils dira de lui : «Mon père est dans les livres qu'il m'a laissés et dans la pensée qu'il m'a léguée...» Vladimir Jankélévitch passe son enfance à Bourges, puis la famille s'installe à Paris, où il poursuit ses études au lycée Montaigne et à Louis-le-Grand. En 1922, il entre à l'Ecole normale supérieure ; en 1926, il est agrégé de philosophie. Il publie en 1931 son premier ouvrage : Henri Bergson. En 1933, après avoir été professeur à l'Institut français de Prague, il obtient son doctorat. Victime des lois d'exception, il est révoqué de l'Université en 1940 et rejoint la Résistance à Toulouse. A la Libération, il réintègre l'Université, et, en 1951, il occupe la chaire de philosophie morale à la Sorbonne. Auteur de nombreux essais philosophiques - dont le Traité des vertus et Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien - et de livres sur des musiciens, il signe avec Le Paradoxe de la morale sa dernière œuvre (publiée en 1983). Il meurt en 1985.

Du même auteur : Vladimir Jankélévitch