Urbaphobie ou La détestation de la ville aux XIXe et XXe siècles : actes du colloque réuni à Paris 12, Val de Marne, les 8 et 9 mars 2007

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 351 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85276-099-8
EAN : 9782852760998

Urbaphobie ou La détestation de la ville aux XIXe et XXe siècles

actes du colloque réuni à Paris 12, Val de Marne, les 8 et 9 mars 2007

chez Bière

Paru le | Broché 351 pages

Public motivé

33.00 Indisponible

organisé par l'Institut Jean-Baptiste Say (Université Paris 12), le Centre d'Histoire du XIXe siècle (Université Paris I et Paris IV), Vie urbaine UMR LOUEST-IUP


Quatrième de couverture

Urbaphobie

L'âge industriel marque le triomphe de la ville. En deux siècles, les dynamiques démographiques, économiques, sociales et culturelles font aboutir un processus de domination urbaine qui remodèle en profondeur le visage des sociétés occidentales. Mais à l'ombre des cités triomphantes se déploie une autre histoire moins connue : celle du rejet de la ville.

« Gouffre de l'espèce humaine », où se perdent des contingents toujours plus nombreux de paysans déracinés, « pieuvre ardente » qui étend ses tentacules sur les campagnes, les images abondent pour exprimer la détestation de la ville. Territoire des miasmes pour les uns, temple du vice et de la corruption pour d'autres, la cité moderne apparaît comme un lieu mortifère - au propre comme au figuré - un vaste mouroir où agonisent tout à la fois l'homme et la civilisation.

Cette urbaphobie inspire toute une gamme d'attitudes et de réalisations : stratégies d'adaptation ou programmes de réforme urbaine, fuite temporaire ou définitive loin des agglomérations. Rares sont pourtant ceux qui prônent leur destruction pure et simple. Ainsi, les remèdes aux maux de la ville confortent indirectement le fait urbain comme donnée majeure de la modernité occidentale. Plus encore, ils participent au renouvellement des pratiques sociales et de la pensée urbaine et, à ce titre, jouent un rôle actif dans la dynamique de transformation de la ville contemporaine. Finalement l'urbaphobie, à l'instar de toute réaction antimoderne, participe pleinement de la modernité qu'elle dénonce.

Biographie

Arnaud Baubérot et Florence Bourillon sont enseignants-chercheurs en histoire contemporaine à l'Université de Paris-Est et membres du Centre de recherche en histoire européenne comparée de l'Antiquité à nos jours (F. 94000-Créteil).